Open d'Australie | Alizé Cornet : "Maria Timofeeva ? Je ne la connais pas, j'ai même 'googlé' son nom..."
Publié 12/01/2024 à 10:52 GMT+1
D'un côté, Alizé Cornet, exemple de longévité qui s'apprête à disputer son 68e tournoi du Grand Chelem consécutif - un record. De l'autre, Maria Timofeeva, jeune Russe issue des qualifications. La Française, que nous avons pu interroger juste après la découverte de son adversaire au 1er tour de l'Open d'Australie, ne connaissait presque rien de la joueuse de 20 ans. Mais elle s'en méfie.
Ceux qui ont assidûment suivi le circuit féminin en juillet dernier connaissent forcément son nom. À Budapest, Maria Timofeeva avait remporté le tournoi WTA 250 pour sa première apparition dans un tableau principal, qu'elle avait intégré en lucky loser. Depuis, une blessure au pied a freiné sa progression mais la jeune Russe a bien débuté l'année puisqu'elle s'est extirpée des qualifications pour disputer le premier tour de l'Open d'Australie. Où elle affrontera une joueuse autrement plus expérimentée qu'elle : Alizé Cornet.
Timofeeva connaît forcément son adversaire. La réciproque n'est pas vraie, comme nous l'a confié la Française quelques minutes après avoir découvert l'identité de celle qu'elle croisera au premier tour. "Je ne la connais pas du tout, a-t-elle admis. J'ai même 'googlé' son nom pour voir à quoi elle ressemblait (rires). J'ai vu qu'elle avait eu de bons résultats récemment. Elle a 20 ans, beaucoup de choses à prouver donc elle va avoir la niaque. Ça tombe bien, je suis vieille sur le circuit mais j'ai encore la niaque aussi."
Ces filles-là, elles ont les crocs
Et si elle en sait encore peu sur les qualités et le jeu de la Russe, pas question pour elle de prendre son adversaire de haut. Celle qui avait atteint les quarts de finale aux Antipodes en 2022 a pu constater, après une semaine passée en Australie durant laquelle elle a suivi les qualifications de près, la valeur des jeunes louves.
"Je suis vraiment épatée du niveau des filles en qualif', a analysé pour Eurosport celle qui a bénéficié d'une wild-card pour ce tournoi. Quand je vois que Fiona Ferro et Léolia Jeanjean se sont qualifiées, je leur tire mon chapeau parce que c’est vraiment difficile de s’en extraire. Le niveau est très bon. Ces filles-là, elles ont les crocs, elles ont envie d’arriver dans le tableau final. J’ai intérêt à être prête."
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