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David Ferrer remporte son premier Masters 1000 après avoir balayé Jerzy Janowicz

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 04/11/2012 à 17:27 GMT+1

Après trois échecs, David Ferrer a décroché son premier titre en Masters 1000 à Bercy en battant Jerzy Janowicz qui n'a pas réussi à enchaîner une huitième victoire en neuf jours, dimanche à Paris (6-4, 6-3). L'Espagnol de 30 ans décroche son septième trophée de la saison qui fait de lui le joueur le plus titré de l'année.

david ferrer paris-bercy 2012

Crédit: AFP

David Ferrer attendait cela depuis longtemps. Bloqué dans sa progression par un Big Four toujours plus boulimique, l'Espagnol a attendu ses 30 ans pour remporter le plus beau titre de sa carrière en inscrivant un Masters 1000 à son palmarès déjà garni de 17 trophées. Le cinquième joueur mondial n'est pas tombé dans le piège tendu par Jerzy Janowicz, comme Andy Murray, Janko Tipsarevic ou encore Gilles Simon cette semaine. Emoussé physiquement par un parcours exceptionnel dans son premier Masters 1000, le Polonais a finalement rendu les armes en deux sets et 1h30 de jeu (6-4, 6-3), incapable d'enchaîner une huitième victoire, après neuf jours de compétition (qualifications comprises).
Pourtant, le 69e mondial, premier joueur qualifié à atteindre la finale de Bercy depuis Radek Stepanek en 2004, n'a pas démérité. Surpassant son émotion et son état de fatigue générale, "Jano" (pour les intimes) a donné tout ce qu'il avait, mais a eu tout de même du mal à tenir la cadence face au métronome qu'est David Ferrer. L'Espagnol a exploité à fond les faiblesses de son adversaire pour ne jamais se laisser déborder comme d'autres avant : en le faisant courir le plus possible et en appuyant ses attaques sur le revers.
Septième titre ATP, record de la saison
La recette n'a pas été très compliquée à appliquer dès le premier set. Ferrer a laissé Janowicz prendre le jeu à son compte pour mieux le contrer. Avec vingt fautes directes dans le premier acte, les chances du géant polonais de réaliser un nouvel exploit à Bercy se sont réduites à peau de chagrin. Un sursaut dans le deuxième set a bien failli arriver, le Polonais ayant réussi à breaker le premier, mais ses jambes et son service, souvent au-dessus des 200 km/h, l'ont lâché peu à peu, permettant à son adversaire finir le travail.
Même s'il n'a pas battu un membre du Big Four cette semaine, cette victoire est une belle consécration pour David Ferrer qui gomme sa frustration d'avoir perdu trois premières finales de Masters 1000 face à Rafael Nadal (Rome 2010 et Monte-Carlo 2011) et Andy Murray (à Shanghai 2011). Le Valencian vit sans conteste la saison la plus prolifique de sa carrière où il a remporté 72 victoires (pour 14 défaites) cette année, un record qui tient tête aux ténors du circuit. Avec un septième titre en 2012 - et pas des moindres - il est le joueur qui détient le plus grand nombre de trophées, devant Roger Federer (6) et Novak Djokovic (5), avant de rejoindre ses compères à Londres pour jouer le Masters où Juan Martin Del Potro l'attend dès mardi prochain. Avec en plus la finale de la Coupe Davis à jouer fin novembre, Ferrer a tout en main pour terminer l'année en feux d'artifice.
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