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Bercy 2014 - BNP Paribas Masters : Gasquet, la tête déjà à Londres

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 31/10/2013 à 10:52 GMT+1

Qu'il gagne ou qu'il perde face à Nishikori jeudi, Richard Gasquet est tout proche d'une place au Masters. Cela récompenserait une saison référence pour lui qui n'attend plus que la délivrance, dépendante en partie du sort de Milos Raonic au Masters 1000 de Paris-Bercy.

Gasquet Bercy 2013

Crédit: Eurosport

Combatif. Solide. Endurant. Ces trois mots-là n’ont pas souvent été placés à côté de Richard Gasquet au cours de sa carrière. Cette saison, un peu plus. Et mardi soir encore davantage après une brillante victoire sur un Fernando Verdasco très inspiré. Ça, c’est l’effet Grand Chelem. Sa demi-finale jouée à l’US Open lui a permis de montrer aux observateurs occasionnels du circuit que, oui, il est encore et toujours ce joueur accrocheur qui a presque gagné sa place au Masters pour la deuxième fois de sa carrière.
"Cela me fait rire quand je lis que les observateurs s'émeuvent du fait qu'il gagne deux matches en cinq sets à l’US Open, souligne Gilles Simon, et que l’on découvre qu’il est fort physiquement… Ils ont tendance à oublier qu’il a déjà joué une demi-finale de Grand Chelem (à Wimbledon, NDLR) et qu’il a été septième mondial." C’était en 2007, année référence en la matière, celle de sa première présence au Masters. C’était il y a déjà six ans. Une autre époque pour lui, tellement autre que le Français doit presque se battre contre les préjugés pour montrer qu’il est un joueur différent.

Simon : "Le voir jouer pour une place au Masters n'est que la continuité de son travail" 

"Ce qui est bien, c'est la régularité dont fait preuve Richard depuis deux ans, poursuit Gilles Simon. Le travail qu'il réalise avec Sébastien Grosjean et Riccardo Piatti le fait progresser depuis un bon moment et le voir jouer pour une place au Masters n'est que la continuité de tout ça." Opposé jeudi à Kei Nishikori, qui a fait forte impression en éliminant Julien Benneteau et Jo-Wilfried Tsonga en deux jours, Gasquet sait qu’il a toutes les cartes en main pour y parvenir et que même une défaite ne le condamnerait pas comme Jo.
Grâce au Japonais, Tsonga n’est plus un adversaire dans le sprint final. Il ne reste plus que Milos Raonic pour le faucher en plein élan, à condition qu’il atteigne au moins la finale de Bercy. Avec encore Berdych, Ferrer ou encore Nadal à battre, le Canadien va devoir s'accrocher. Et le Français a de quoi espérer. Sa place à Londres, il la veut et il compte bien aller la chercher en allant le plus loin possible à Bercy. Déjà, en quart de finale en battant Nishikori, ce qui ne suffirait peut-être pas pour valider son ticket londonien. Et pourquoi pas en demi-finale, comme en 2007 ? Même s’il est vrai qu’avoir Rafael Nadal sur sa route ne permet pas d’être optimiste, vu que le Majorquin reste sur onze victoires consécutives face au Biterrois sur le circuit ATP. Toujours est-il qu’il ne compte pas capitaliser sur sa victoire face à Verdasco.

Déjà un meilleur bilan qu’en 2007

"Cela fait plusieurs années que je joue. Je ne vais pas m'épater de gagner un match ici, relativise un Gasquet vainqueur de son 49e match en 68 matches cette saison, son meilleur bilan en carrière, 2007 compris (49/24). Je veux bien terminer et essayer de me battre jusqu'au bout. Advienne que pourra, si je dois perdre, je perds, mais en tout cas, je veux tout donner." Un discours qui colle avec le personnage qui encaisse bien mieux les coups que l’on pourrait le penser. "J'ai un peu de douleur à la cuisse de temps à autre, mais ce n'est pas bien important, ça va passer. J'ai joué 2 heures 45 mardi et j'ai pu jouer à 100 %. Ce Masters, c’est une récompense pour ma saison qui a été belle, du début à la fin. Je n’ai pas eu de trou, j'ai fait de beaux résultats."
A demi-mots, Gasquet a déjà la tête à Londres. "Si je me fais passer, je serais vraiment 'noir' jusqu’au bout !", en sourit-il. Rien qu’avec sa victoire au deuxième tour à Paris-Bercy, il est déjà assuré d’être numéro un français à la fin de la saison. Un autre fait marquant pour lui qui ne l’a plus été depuis cette fameuse saison 2007 ? "C’est anecdotique, balaye-t-il d’un revers de la main. Je l’ai déjà été trois fois par le passé, cela ne m’a pas changé la vie. Une demi-finale de Grand Chelem, par contre, oui." Le Masters, ce sera la cerise sur la gâteau.
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Joie Gasquet Bercy 2013

Crédit: Panoramic

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