Tsonga après sa défaite au 1er tour : "C'est un peu le paradoxe du tennis"
Mis à jour 31/05/2017 à 17:56 GMT+2
ROLAND-GARROS - Arrivé avec plein d'espoir, Jo-Wilfried Tsonga est retombé sur terre en sortant du tournoi parisien dès le premier tour face à Renzo Olivo (7-5, 6-4, 6-7, 6-4). Une défaite que lui-même a eu bien du mal à expliquer.
Cela faisait huit ans qu'il n'avait plus joué la semaine précédant Roland-Garros. Cela ne l'avait privé de rallier la seconde semaine des Internationaux de France. Cette fois-ci, ce ne sera pas le cas. Son premier titre sur terre battue, remporté à Lyon il y a quelques jours face à Tomas Berdych, l'avait rassuré quant à son choix de se rajouter des matches à son calendrier de préparation. Et pourtant, cela ne l'a pas empêché de se prendre les pieds dans le tapis. Un comble pour lui qui avait tous ses voyants au vert.
"Jouer à Lyon n'a pas eu une incidence négative, a estimé Jo. Je me sens très bien physiquement mais cela fait partie aussi du tennis. Il y a les autres années, je ne jouais pas de match, des fois je ne jouais pas très bien pendant toute la saison sur la terre battue, et je jouais des tournois et je jouais bien à Roland-Garros. Là, j'ai bien joué la semaine dernière et je ne joue pas bien ici. Je m'attends à ce qu'on me dise maintenant que cela ne va plus sur terre battue parce que j'ai perdu au premier tour. C'est un peu le paradoxe du tennis..."
Sans solution à l'échange face au jeune Renzo Olivo, qui a crânement joué sa chance pour son premier Roland-Garros, le Manceau a forcé son jeu, ce qui l'a poussé à donner énormément de points. 73 en tout ! La tête dans le sac, il n'a jamais véritablement réussi à entrer dans son match. Il a fallu un petit "craquage" de l'Argentin au moment de servir pour le match à 5-3, pour que le Français sauve sa peau avant la nuit. C'était finalement reculer pour mieux sauter.
A aucun moment, je n'ai trouvé le bon rythme
"A quoi c'est dû ? Si je le savais, je l'aurais changé tout de suite... Pour moi, la balle ne sortait pas vraiment de ma raquette comme j'avais envie, a tenté d'expliquer le numéro un français. A aucun moment, je n'ai trouvé le bon rythme. Malheureusement, ça m'a empêché de jouer un niveau de jeu assez élevé pour l'emporter. Je me suis battu avec les armes que j'avais. Il m'a manqué des choses."
Pourtant, sa saison avait bien commencé. Avec un quart à l'Open d'Australie, suivi de deux titres (à Rotterdam dans un ATP 500 et à Marseille en 250), son année a démarré sous de bien meilleurs auspices que l'an passé. Son recul nécessaire pris par rapport au circuit, à la suite de la naissance de son fils, l'a sans doute coupé dans son élan. Mais peut-il vraiment s'en prévaloir ? Son titre à Lyon avait rappelé qu'il est toujours un client en tournoi. Mais sa défaite au 1er tour a aussi rappelé qu'en sport, la logique n'existe pas.
"Je suis triste de quitter le tournoi aussi tôt, c'est tout. Il n'y a pas vraiment de frustration, parce que je n'ai rien à regretter. Je me suis donné à fond, je me suis battu, même dans ce dernier jeu, je suis mené 0-40, je reviens, je rate un revers à deux centimètres qui m'aurait permis de revenir à cinq partout. C'est le tennis... La semaine dernière, cela reste du positif pour moi. Je vais m'appuyer là-dessus pour la suite de ma saison."
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