"C'est le plan" : Roger Federer envisage un retour à Roland-Garros en 2019
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Publié 13/06/2018 à 15:52 GMT+2
ROLAND-GARROS - Roger Federer sera-t-il de retour à Roland Garros en 2019 ? Possible, voire probable. Absent du tournoi de la Porte d'Auteuil depuis maintenant trois ans, le Suisse envisage en tout cas d'y revenir. "C'est le plan", assure le vainqueur de l'édition 2009 dans une interview au quotidien suisse Blick.
Roger Federer lors de sa dernière apparition à Roland-Garros, en 2015.
Crédit: Getty Images
Une chose est certaine, Roger Federer manque beaucoup à Roland-Garros. Absent à Paris depuis 2015, le Suisse y reviendra-t-il avant la fin de sa carrière ? Visiblement, c'est fort possible. Dans une interview accordée à Blick, un quotidien suisse, le nº2 mondial n'exclut pas d'effectuer son grand retour porte d'Auteuil la saison prochaine. "C'est le plan, mais il n'y a aucune garantie quand vous vieillissez. Surtout avec la saison sur terre battue. C'est ouvert, c'est toujours sur la table", confie-t-il.
Si Roger Federer envisage donc de disputer Roland-Garros la saison prochaine, il sait que cette possibilité bouleverserait quelque peu ses plans. "Si je jouais à nouveau sur terre battue, je devrais faire plus que seulement jouer à Roland-Garros. Si je veux gagner là-bas, ou au moins avoir une petite chance de victoire, je devrais jouer deux, trois tournois avant. (...) En principe, la préparation aurait lieu en décembre", explique le natif de Bâle, avant d'évoquer les critiques qu'engendrent parfois ses choix.
Je vais bien, mais j'ai besoin de préparation pour pouvoir suivre tout le monde
"Je ne suis pas d'accord avec ceux qui disent que je devrais absolument jouer sur terre battue", répond Federer. "J'ai des ambitions plus élevées, je veux que les gens voient le meilleur Roger Federer jouer sur terre battue aussi. Je vais bien, mais j'ai besoin de préparation pour pouvoir suivre tout le monde. Les gens oublient parfois que ce n'est pas si simple, poursuit-il.
"J'ai aussi quatre enfants avec qui je veux passer du temps ! Donc, je ne peux pas réaliser tous mes rêves. Désolé, je suis sur le circuit depuis près de vingt ans, j'ai joué pendant 17 ans de janvier à novembre ! Pas comme Hewitt ou Roddick, qui manquaient parfois une partie de la saison parce que le voyage était trop long...", se justifie le Suisse, qui effectue son grand retour sur les courts ce mercredi à Stuttgart. "Je comprends la frustration de certains directeurs de tournoi (...) Mais je pense aussi qu'ils pourraient me protéger et dire: Roger est libre de décider ! Parfois, la critique va un peu trop loin", conclut-il.
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