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Roger Federer n'est pas surpris de voir Rafael Nadal déjà au top

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 20/05/2013 à 15:38 GMT+2

Roger Federer n'est pas particulièrement surpris de voir Rafael Nadal revenir aussi vite au top. Il ne se fait pas d'illusions: l'Espagnol, qui l'a balayé dimanche en finale à Rome, sera dur à battre à Roland-Garros...

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Crédit: Eurosport

Comment résumeriez-vous cette finale contre Nadal?
R.F. : Un match à sens unique. Ça en s'est pas passé comme j'espérais et j'ai raté trop de coups faciles, en coup droit notamment. Je n'ai pas joué un si mauvais tennis mais Rafa joue tellement bien. Il a trop vite pris les devants.
Vous aviez très bien joué toute la semaine. Qu'est-ce qui n'a pas fonctionné en finale?
R.F. : Je n'ai pas joué assez offensivement et il m'a repoussé loin de ma ligne. Il faut être capable d'exploiter la moindre petite opportunité qui se présente contre lui. Il fait un boulot incroyable en défense et en retour. C'est dur de faire le point parce qu'il couvre tellement bien le terrain. Quand Rafa est au top, il est très difficile de prendre le dessus sur lui du fond du court. On ne veut pas qu'il dicte le jeu mais c'est pourtant ce qui se passe…
Physiquement, comment vous sentiez-vous après avoir joué beaucoup de matches en nocturne?
R.F. : Globalement, j'ai joué des matches assez faciles, pas trop longs. Donc ça n'a pas été pénalisant. Mais ce qui est sûr, c'est qu'en soirée, les balles vont plus vite, elles volent plus vite, ce n'est pas tout à fait le même rythme.
Rafa parait invincible sur terre battue. Comment voyez-vous vos chances de le battre à Roland-Garros ou celles de Novak par exemple?
R.F. : C'est difficile. Novak a réussi à le battre à Monte-Carlo cette saison. Donc il sait que c'est possible. A Paris, à part Soderling une fois, jamais personne n'a réussi à dominer Rafa. Et il n'est pas là. Il y a sept matches à gagner et on ne doit pas aborder le tournoi en pensant à un futur match contre Rafa. Après, pour le battre, il faut un plan de jeu parfait. Mais il joue bien, il est constant, je suis content pour lui. Il est le grand favori pour Roland-Garros.
La rapidité de son retour au plus haut niveau vous surprend-elle?
R.F. : Pas vraiment. La seule surprise, c'est sa victoire à Indian Wells. Mais il n'a pas eu à jouer Novak là-bas. Pour le reste, il a joué sur terre battue, des 250 et un 500 pour son retour. Après, il avait le rythme pour la saison européenne sur terre. Monte-Carlo, Madrid, Barcelone, Rome, vous vous attendez forcément à voir Rafa aller loin. Ce qui est impressionnant, c'est de le voir faire ça année après année. Mais s'il est revenu, c'est qu'il était à 100% physiquement. Il ne serait pas revenu s'il était à 20%. Tous les joueurs devraient prendre leur temps pour revenir quand ils sont blessés et Rafa a eu raison d'attendre.
Quel est votre programme cette semaine avant Roland-Garros?
R.F. : Je vais voir. Je vais me reposer pendant deux jours et mercredi je reprends l'entrainement, on verra avec quelle intensité. Voir avec qui je m'entraine, aussi. Je n'ai pas une semaine trop dingue avec les sponsors alors je vais essayer de passer du bon temps avec ma famille. Pour l'entrainement, j'ai besoin davantage de qualité de que de quantité. J'ai bien joué cette semaine, j'ai juste besoin de travailler là-dessus.
Vous arrivez à Paris sur la lance de votre première finale de la saison…
R.F. : Je joue bien, la forme est là, pas de souci physique. J'ai tout pour bien jouer à Paris.
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