Novak Djokovic ne chine pas

Novak Djokovic se plaît en Chine. Sa signature de la victoire, écrite en chinois sur l'objectif de la caméra qui le suit sur le court, témoigne de la décontraction du Serbe. Il l'a démontré un peu plus face à Tomas Berdych, samedi à Shanghai (6-3, 6-4), en ralliant la finale de ce Masters 1000 pour la première fois de sa carrière. Stoppé en demi-finale par Nikolay Davydenko en 2009 et Roger Federer en 2010, Djokovic n'a, cette fois-ci, pas été surpris par le Tchèque qui a mis trop de temps à entrer dans la partie.

Habile dans sa communication, le numéro deux mondial l'a été tout autant sur le court ce samedi, comme depuis le début de sa tournée en Asie. Vainqueur à Pékin la semaine dernière, voici le numéro deux mondial en finale pour la dixième fois de la saison, la cinquième fois de suite sur le circuit, où dimanche il fera face au leader du classement ATP Roger Federer ou au double tenant du titre et numéro trois mondial, Andy Murray. Et ce, sans avoir perdu le moindre set dans cet avant-dernier Masters 1000 de la saison. Avec deux succès à Miami et Toronto en cinq tentatives, il jouera sa sixème finale en Masters 1000 cette saison, soit autant qu'en 2011, année au cours de laquelle il en avait gagné cinq, sur les sept auxquels il avait pris part.

Impérial sur ses mises en jeu, le Serbe a servi 75% de premières balles, poussant même cette statistique à 87% dans le deuxième set où il n'a perdu que trois points sur son service. Le numéro deux mondial a même converti les trois balles de break qu'il s'est procurées, plongeant un peu plus dans le doute Tomas Berdych battu sept fois de suite lors de leurs dernières confrontations. Ce succès sur l'actuel septième mondial, qu'il a désormais battu dix fois en onze matches, rapporte des points précieux à Djokovic dans la course à la place de numéro un mondial, qu'il projette de reprendre à Federer d'ici la fin de l'année.