US Open - Il fallait plus qu'un quart pour effrayer Draper : "Pas difficile comparé à ce que j'ai vécu"

Jack Draper disputait mercredi le premier quart de finale de Grand Chelem de sa jeune carrière, à 22 ans. Test plus que réussi, avec à la clé une victoire claire contre Alex de Minaur, 10e joueur mondial (6-3, 7-5, 6-2). Après la rencontre, le Britannique est revenu sur sa manière d'aborder l'événement. Et visiblement, ce n'est pas la pression qui stoppera son parcours à l'US Open.

De Minaur aussi a pris 3 sets : comment Draper a dominé son quart de finale

Video credit: Eurosport

On l'a souvent vu remettre en place un maillot presque trop ample pour lui. Pourtant, les épaules de Jack Draper sont larges. Le Britannique, son mètre 93 et ses 85kg sont venus à bout d'Alex de Minaur mercredi, en quart de finale de l'US Open (6-3, 7-5, 6-2). Déjà novice à ce niveau, le gaucher va disputer sa première demie en Grand Chelem. Sans avoir concédé le moindre set depuis le début du tournoi.
Le symbole d'un joueur qui roule sur tout le monde, même sur le 10e joueur mondial. Et surtout sur la pression. A 22 ans. "Il a joué quoi, 10, 11 tournois du Grand Chelem en trois ou quatre ans, probablement depuis sa première wildcard à Wimbledon ? (10 avec celui-ci, ndlr), remboninait son coach James Trotman après la rencontre. Il faut l'expérience, y avoir été exposé, comprendre comment le momentum va basculer, les flux de concentration dans les matches, et je pense qu'il mûrit tout le temps. Vous savez que c'est une demi-finale de Grand Chelem. Votre première. Vous savez que vous jouez pour une place potentielle en finale. Vous ne pouvez pas vous cacher".
Ce n'est pas le genre de Draper, plutôt décidé à montrer les crocs. Même au moment de découvrir le court Arthur Ashe, qui en a tétanisé plus d'un(e). Même lorsqu'il a fallu gérer des moments plus chauds, notamment en fin de deuxième set, quand De Minaur venait de confirmer son débreak pour revenir à 5-5. Tous ces pièges potentiels, le Britannique les a esquivés avec ses armes habituelles.
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Draper dans les chaussures d'Andre Agassi : "Vous pouvez glisser avec, c'est incroyable"

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"Je suis fier de ma performance. Il y a eu des hauts et des bas pendant le match, mais j'ai eu l'impression de bien servir", a notamment analysé le vainqueur du jour, qui a terminé avec 11 aces et 84% de réussite derrière sa première balle. Mais Draper, accompagné par un clan qui ne lui a communiqué aucune sorte de pression depuis son box, a surtout brillé dans la manière dont il a appréhendé l'événement, là où même Paula Badosa, ex-numéro 2 mondiale, avouait avoir perdu les pédales dès son entrée sur le court mardi.
"Je n'ai jamais participé à un quart de finale de Grand Chelem. Je ne savais pas à quoi m'attendre. Mais ce que je sais, c'est que j'ai des gens formidables autour de moi, j'ai une bonne équipe. Je ne me sens pas submergé par ces situations", a-t-il expliqué.
Il faut dire que l'intéressé a connu des enjeux tout autres, lui qui a notamment vu sa saison 2023 marquée par plusieurs pépins physiques. "J'ai eu des blessures, des échecs, des moments où j'ai pensé à arrêter, où je me demandais si j'étais fait pour ce sport, si j'étais vraiment assez bon. Ce sont des moments difficiles, vous savez. Ce [quart de finale de Grand Chelem] n'est pas un moment difficile comparé à ça. En fin de compte, je n'ai pas peur d'être dans ces positions". Son futur adversaire est prévenu.
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Comme dans un rêve : les 3 derniers coups gagnants énormes qui envoient Draper en demi-finale

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