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Clijsters: "C'est irréel"

ParAFP

Publié 14/09/2009 à 13:45 GMT+2

Lauréate de l'US Open, la revenante Kim Clijsters ne comptait gagner qu'à partir de 2010. "Ce n'était vraiment pas dans le plan. L'idée était plutôt de reprendre en douceur sur le circuit", a expliqué la Belge, après sa victoire sur Caroline Wozniacki, 7-5, 6-3.

Pouvez-vous décrire ce que vous ressentez ?
Kim Clijsters : Je n'y crois pas encore, c'est irréel que je gagne un titre, qui plus est un Grand Chelem, à mon troisième tournoi depuis mon retour. Ce n'était vraiment pas dans le plan (...) L'idée était plutôt de reprendre en douceur sur le circuit pour être prête la saison prochaine. J'avoue que c'est un peu troublant. Mais ça n'a pas de prix et je suis contente d'avoir partagé ça avec mon mari, mon équipe et bien sûr ma fille.
Il y a 18 mois, si nous vous avions appelée à l'hôpital pour vous dire que vous alliez gagner l'US Open 2009...
K.C. : Je vous aurais raccroché au nez...! Il a y a 18 mois, quand ma fille est née, ma tête était loin du tennis. J'étais juste une maman et je goûtais à cette nouvelle expérience.
En quoi est-ce différent de gagner en tant que maman ?
K.C. : Je ne sais pas, il faut que je m'habitue à ça encore... Même dans mes rêves les plus fous, je n'imaginais pas ça. Je suis contente d'être entrée dans l'histoire sur ce plan-là (elle n'est que la troisième maman victorieuse en Grand Chelem, ndlr).
Votre fille Jada a-t-elle compris ce qui se passait ?
K.C. : Non, elle est trop jeune pour comprendre... Mais c'était marrant de la voir se reconnaître sur l'écran géant et se montrer du doigt.
Quand vous êtes vous dit que vous pouviez gagner ce tournoi ?
K.C. : Après mon succès contre Venus (en 8e de finale), j'ai compris que je pouvais m'accommoder du rythme des meilleures joueuses. Et après le match contre Serena (en demi-finale), j'ai eu un bon feeling parce que je jouais vraiment très bien, je dominais les points importants.
En quoi la joueuse de 2009 est-elle différente de 2007 ?
K.C. : Je ne saurais pas vraiment répondre à cette question... Peut-être que je me connais mieux maintenant et que ça m'aide à gérer mes émotions sur le court. C'est important dans les gros matches. Mais je ne peux pas vraiment comparer. En 2007, la motivation n'était plus là, je n'étais plus concentré à 100% sur le tennis et je voulais fonder une famille. Je suis heureuse de l'avoir fait, c'était la bonne décision. J'ai la chance de combiner les deux maintenant.
Comment se présente la suite de votre carrière ?
K.C. : Je n'ai pas planifié beaucoup à l'avance, je sais que je vais jouer un tournoi au Luxembourg et que ma soeur va accoucher dans quelques semaines. Ce sont deux choses importantes pour moi. Après, il y a l'Open d'Australie (en janvier) mais je ne regarde pas plus loin, tellement de choses peuvent arriver.
Où en est le tennis féminin par rapport à quand vous l'avez quitté ?
K.C. : C'est différent. L'US Open était très ouvert cette année et d'une certaine façon, c'est ce que les gens veulent. Il y a quelques années, quand Justine, moi ou les soeurs Williams dominions, les gens trouvaient ça un peu répétitifs. Aujourd'hui, il y a beaucoup de jeunes joueuses et si elles manquent encore de régularité, elles peuvent battre n'importe qui dans un bon jour. C'est le cas de Wozniacki, qui est une joueuse intelligente. Le tennis féminin n'a pas de souci à se faire.
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