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US Open 2014 - Battu par Murray, Tsonga n'a plus qu'un seul réconfort : la Coupe Davis

Sébastien Petit

Mis à jour 02/09/2014 à 09:04 GMT+2

Arrivé plein d'espoir à New York, Jo-Wilfried Tsonga a encore été stoppé en huitièmes de finale en Grand Chelem cette année. Une première depuis 2008. Cette fois-ci, c'est Andy Murray qui l'a dominé en trois sets. Maintenant, le Français n'a plus que la Coupe Davis pour oublier cette saison paradoxale.

Jo-Wilfried Tsonga en difficultés face à Andy Murray - US Open 2014

Crédit: AFP

Quatre huitièmes de finale en Grand Chelem, quatre défaites en trois sets. Voici le bilan de Jo-Wilfried Tsonga dans les tournois majeurs cette année. En termes de régularité, c'est un parcours inédit pour le Français en une saison. Mais en termes de résultats, ne pas aller au-delà d'un quatrième tour est une énorme déception pour le dixième mondial car, depuis 2008, il avait toujours joué au moins un quart de finale. Pourtant, il pensait avoir les clés pour viser plus loin lors de cette quinzaine new-yorkaise, après un été où il a brillé de mille feux à Toronto en battant consécutivement quatre joueurs du Top 10 mondial. Arrivé plein d'espoir à New York, Jo-Wilfried Tsonga a encore été stoppé en huitièmes de finale en Grand Chelem. Un stade qu'il n'a plus dépassé depuis Roland-Garros l'an passé.
En regardant son parcours dans le rétroviseur, Tsonga ne pourra regretter qu'une chose : être tombé sur des membres de l'ancien Big Four. Que ce soit Federer à Melbourne, Djokovic à Paris et Londres ou encore Murray à New York, tous ont renvoyé le Français à ses études. Entre sa grande ambition et ses capacités à rivaliser avec les ténors du circuit au meilleur des cinq manches, il reste encore un sacré fossé. "La seule explication que j'ai par rapport à ce qu'il s'est passé aujourd'hui, c'est que mon adversaire était meilleur que moi sur le court, a simplement reconnu JWT. Il m'a manqué peu de choses. J'espérais jouer un bon tennis, c'est ce que j'ai fait mais ce n'était pas suffisamment aujourd'hui. Cela dit, je reste concentré sur la suite et continuerai à jouer un bon tennis en espérant peut-être avoir de meilleurs résultats".

Tsonga qui coince avant les quarts : une première depuis 2008 en Grand Chelem

Tous ses atouts vus lors de ses matches précédents n'ont pas été pleinement utilisés pour mettre à mal son adversaire qu'il avait dominé avec brio trois semaines plus tôt. Durant les 2h35' de match face à Murray, jamais le Français n'a su se rassurer sur ses mises en jeu. Deux fois sur trois, Murray lui a posé des problèmes en retour alors qu'il était bien plus tranchant au service à Toronto. A l'échange, le Français a souvent été dominé dans les diagonales du court, pour ne pas dire pilonner sur son revers. De plus, ses choix tactiques n'ont pas été payants, à l'image de ses amorties souvent vouées à l'échec, ou encore de ses montées au filet où il n'a connu que 60% de réussite (24/40). Là encore, un gouffre à côté des 90% de Murray (28/31).
Est-ce le poids de l'événement ou l'immensité du court Arthur-Ashe qu'il foulait pour la première fois de la quinzaine qui ont décontenancé le joueur de 29 ans ? Ou plus simplement le niveau de son adversaire qui a considérablement augmenté entre leurs deux entrevues de l'été ? Certainement un peu de tout ça. Mais comme un symbole, l'Ecossais en net retrait depuis sa victoire à Londres l'an passé a retrouvé sa superbe au meilleur moment en signant sa première victoire sur un joueur du Top 10 depuis sa victoire sur Novak Djokovic en finale de Wimbledon 2013. Les tournois du Grand Chelem sont des révélateurs implacables.
Tsonga ne repartira pas de New York la tête basse pour autant. Son été n'a pas été mauvais et son travail avec Nicolas Escudé et Thierry Ascione commencent tout de même à porter leurs fruits. Après une collaboration de dix mois, ils ont réussi à le hisser en huitièmes de finale des quatre Grands Chelems et à le voir remporter un deuxième Masters 1000 six ans après Bercy. Ce qui n'est tout de même pas rien. Maintenant éliminé, il a le temps de récupérer pour préparer la demi-finale de Coupe Davis face à la République tchèque, disputée sur terre battue à Roland-Garros dans une dizaine de jours. Il y trouvera là peut-être la seule bonne nouvelle de ce lundi soir.
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