En servant bien mieux que lui, Nadal a pris Del Potro à son propre jeu
ParEurosport
Publié 09/09/2017 à 10:23 GMT+2
US OPEN 2017 - Si Rafael Nadal s’est qualifié pour la finale sans trop de difficultés, c’est grâce à un service de feu. Bien meilleur dans ce secteur de jeu que l’Argentin dans les 3 derniers sets, l’Espagnol a complètement étouffé son adversaire à la relance.
Une statistique parlante pour planter le décor : 72%. C’est le taux de réussite de Rafael Nadal derrière sa seconde balle de service. C’est 1% de plus que celui de Juan Martin Del Potro derrière… ses premiers services. L’Espagnol a pris l’Argentin à son propre jeu en servant bien mieux que lui. Cela a été l’une des clés d’un match équilibré pendant 50 minutes de jeu, avant de le faire basculer pendant l’heure quarante qui a suivi.
Sur l’ensemble du match, Nadal n’a perdu que 22 points sur les 90 disputés sur sa mise en jeu. Del Potro, lui, en a donné le double. Avec 28% de réussite derrière sa seconde balle, l’Argentin n’a jamais réussi à surprendre son diable d’adversaire avec ce coup. Sa débauche d’énergie déployée dans le premier acte a été payée cash dans les trois sets suivants. Si JMDP a pointé à 77% de réussite derrière sa première balle en début de partie, il n’a plus été capable de faire aussi bien par la suite. Cela a permis à un Nadal pressant à souhait de se procurer 13 balles de break, là où Del Potro n’en a plus eu une seule à se mettre sous la dent.
70% de réussite en premières balles sur ses 3 derniers matches
Lors de sa victoire en finale de Roland-Garros, Nadal avait souligné sa grande satisfaction pour cette arme essentielle qu’est le service. Sur terre battue, il avait su attendre le dernier match pour faire parler la poudre comme il l’a voulu face à Stan Wawrinka avec 83% de réussite. Un chiffre colossal qui explique en partie la facilité avec laquelle il avait tué cette finale.
A New York, sur ses trois derniers matches, l’Espagnol n’a pas encore atteint ce niveau, mais il a été particulièrement saignant sur ses mises en jeu avec un taux de réussite au-delà des 70% en première intention (67% de moyenne en 6 matches). Là encore, sur surface dure, c’est une statistique qui n’a pas de prix. Et une donnée non négligeable à l’heure d’affronter en finale un Kevin Anderson particulièrement à l’aise dans cet exercice.
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