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Medvedev : "Si je vais en quarts ici, ce sera déjà un pas en avant important"

Laurent Vergne

Publié 26/08/2019 à 10:14 GMT+2

US OPEN - Il a été le tubé de cet été nord-américain. Vainqueur de son premier Masters 1000 à Cincinnati et nouveau membre du Top 5, Daniil Medvedev est à suivre de près à New York. Mais peut-il convertir en Grand Chelem son éclatante réussite récente ? Le Russe préfère rester mesuré sur ses ambitions.

Daniil Medvedev

Crédit: Eurosport

Au vu de votre réussite actuelle, vous devez aborder cet US Open avec énormément de confiance. Vous considérez-vous comme un candidat au titre ?
Daniil MEDVEDEV : Non, je ne me considère pas comme un des favoris du tournoi. Pour une raison simple : je n'ai encore jamais atteint les quarts de finale dans un tournoi du Grand Chelem. Donc si je vais en quarts ici, ce sera déjà un pas en avant important et je serai vraiment content. Mais c'est vrai que ces trois semaines (finales à Washington puis Montréal et victoire à Cincinnati, NDLR), m'ont donné beaucoup de confiance. Maintenant, je sais que si je joue mon meilleur tennis, je peux battre quasiment tout le monde. Il faut que je garde cet état d'esprit.
N'avez-vous pas peur paradoxalement d'avoir trop joué et laissé beaucoup d'énergie avant l'US Open ?
D.M. : Evidemment, à Cincinnati, je me suis senti vraiment fatigué, mais j'ai fait le boulot avec mon équipe pour être à 100% à New York. Et je pense que je suis proche des 100%. Je suis prêt pour le tournoi.
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Qu'est-ce qui pourrait vous empêcher de réussir à l'US Open ce que vous avez si bien fait dans les tournois de préparation ?
D.M. : D'abord, comme je l'ai dit, je dois produire mon meilleur tennis. Mais je dois aussi apprendre à gérer les rencontres en trois sets gagnants. Pour l'instant, dans ma carrière, je n'ai pas été très bon surtout sur la distance des quatre ou cinq sets. Je manque encore d'expérience dans ce genre de situation. Ça viendra à force d'en jouer... et d'en gagner.
Victoire en Masters 1000, Top 5... Votre progression sur les six derniers mois est impressionnante. Qu'est-ce qui a constitué le déclic et êtes-vous surpris d'avoir avancé aussi vite en si peu de temps ?
D.M. : Il y a deux ans et demi environ, je me suis dit 'OK, il faut vraiment que je consacre ma vie au tennis maintenant'. Même si ça a l'air ennuyeux dit comme ça, je crois que ça a marché. C'était ça le grand changement dans ma carrière. Il n'y a pas vraiment eu de déclic ces six derniers mois. Tout s'est simplement mis en place naturellement. En fin de saison dernière, déjà, j'allais dans la bonne direction. J'ai gagné beaucoup d'expérience en jouant contre Rafa, Roger ou Novak.
Vous êtes devenu une source d'intérêt pour les médias en explosant de la sorte. Est-ce facile à gérer pour vous ?
D.M. : Ce n'est pas si évident pour moi, parce que je suis plutôt quelqu'un de réservé. Il y avait déjà une certaine attention médiatique avant, mais là, c'est dix fois plus depuis quelque temps. Je dois juste apprendre à gérer ça au mieux. Là aussi, c'est une question d'expérience. Mais franchement, j'espère que les médias et le public feront encore plus attention à moi à l'avenir, ça voudra dire que mes résultats sont bons. C'est un bon problème à avoir. Le plus important, c'est de continuer à avoir de bons résultats.
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