US Open 2025 - Carlos Alcaraz remporte son 6e titre du Grand Chelem en disposant de Jannik Sinner en finale
Mis à jour 08/09/2025 à 00:52 GMT+2
La finale tant espérée n'a pas accouché du monument attendu mais Carlos Alcaraz s'en moque. Ce dimanche, l'Espagnol a mis au pas Jannik Sinner (6-2, 3-6, 6-1, 6-4) pour aller remporter l'US Open 2025 et donc son sixième titre en Grand Chelem. Au passage, l'Espagnol de 22 ans chipe la place de numéro un mondial à son rival. La récompense d'une quinzaine ahurissante de facilité pour "Carlitos".
Même Sinner n'a rien pu faire face à cet Alcaraz-là : le long format de son sacre
Video credit: Eurosport
La belle est pour lui, même si ce ne fut pas la plus belle des trois. Cette finale de l'US Open s'est avérée plus proche de celle de Wimbledon que du chef-d'œuvre de Roland-Garros et elle ne laissera pas un souvenir impérissable. Mais pour Carlos Alcaraz, peu importe. Assez nettement supérieur à son grand rival Jannik Sinner, l'Espagnol a dominé les débats d'une finale qui n'a jamais réellement décollé durant quatre sets décousus (6-2, 3-6, 6-1, 6-4). À seulement 22 ans, le voilà nanti de six titres en Grand Chelem et le revoilà en prime numéro un mondial. Cette finale n'était pas phénoménale, mais lui l'est bel et bien.
Tout au long de la quinzaine, Carlos Alcaraz avait semblé en mission. Impliqué, déterminé, concentré comme jamais on ne l'avait vu dans un tournoi du Grand Chelem, et ce, dès le premier jeu de son premier tour. Il aura gardé le cap jusqu'au bout. Dimanche, si la finale a été retardée de plus de trois quarts d'heure pour des questions de sécurité avec la venue du président Donald Trump à Flushing, Alcaraz n'a en revanche connu aucun retard à l'allumage. D'entrée, il a donné le ton, avec un break immédiat après quasiment 10 minutes de jeu. Le duel ne faisait que commencer, mais tout était déjà dit.
La panne au service de Sinner
Jannik Sinner aura beaucoup trop subi. Constamment sous pression, il n'a presque jamais réussi à s'en défaire. Son service avait donné des signes de friabilité en demi-finale contre Félix Auger-Aliassime, et ce fut pire encore dimanche. Breaké à cinq reprises (deux fois dans le premier et deux autres dans le troisième notamment), il a passé moins de 50% de premières balles et comme il a souffert sur sa seconde (48% de points gagnés), l'équation devenait complexe. Beaucoup trop.
Le score est même sans doute assez clément avec le protégé de Darren Cahill. Il a été copieusement dominé, même si son éclaircie de la deuxième manche lui a évité de prendre trois sets. Alors qu'il n'avait inscrit jusqu'ici que trois points sur le service de Carlos Alcaraz, il s'est offert un break blanc un peu sorti de nulle part en début de set. Derrière, il a tenu sa mise en jeu pour revenir à un set partout. On pouvait alors espérer que cette finale allait prendre une autre dimension, mais ce ne fut qu'un leurre, comme nous allions vite le comprendre.
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Un jeu blanc et ça repart ? Le "perfect" de Sinner face à Alcaraz
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7/8 pour Alcaraz
Carlos Alcaraz a repris sa marche en avant dans un troisième acte à sens unique. Il était trop précis, trop puissant, trop agressif, trop sûr de lui, trop flamboyant, quand la balle de Sinner semblait faire beaucoup moins mal qu'à l'accoutumée, notamment côté coup droit. Un nouveau break, celui de trop, concédé à 2-2 dans le 4e acte, a scellé pour de bon son sort et le destin de cette finale.
L'Italien a sauvé deux balles de match avec maestria, mais c'était trop peu, trop tard. D'un dernier ace, Alcaraz a l'achevé. Le Murcien avait arraché la finale de Roland-Garros à la grinta pour remporter un match où il avait été longtemps dominé. Cette fois, il était le plus fort. De bout en bout. Dans ce match comme dans ce tournoi.
Ces deux-là n'ont sans doute pas fini de s'expliquer et de gonfler leur palmarès. Pour la deuxième année consécutive, ils ont dont partagé les quatre Majeurs. Mais Carlos Alcaraz a désormais remporté sept de leurs huit derniers matches. C'est tout de même un problème pour Jannik Sinner qui, cette fois, va devoir non pas comprendre comment cette finale a pu lui échapper, mais comment il a pu être à ce point dominé. Mais cette histoire n'est pas terminée. Peut-être ne fait-elle même que commencer.
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La joie de Carlos Alcaraz après sa victoire en finale contre Jannik Sinner
Crédit: Getty Images
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