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Tsonga, la foi en lui

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ParEurosport

Mis à jour 01/07/2011 à 08:57 GMT+2

Jo-Wilfried Tsonga "se sent capable de gagner" face à Novak Djokovic, aujourd'hui dès 14h sur le court central en demi-finales de Wimbledon. Le Français, cinquième Tricolore présent à ce stade de la compétition, a effectivement quelques raisons de croire en ses chances de finale à Londres.

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Jo-Wilfried Tsonga pourrait s'en contenter. Ce n’est pas son genre. Vendredi, face à Novak Djokovic, le Français jouera une demi-finale à Wimbledon. Comme Henri Leconte (1986), Cédric Pioline (1997), Sébastien Grosjean (2003, 2004) et Richard Gasquet (2007) avant lui. Mais le bourreau de Roger Federer "voit plus loin". Quatorze ans après, "Jo" veut marcher sur les traces de Pioline. Il veut être le deuxième Tricolore à jouer une finale sur le gazon londonien. Encore faut-il franchir la montagne Djokovic. Vous avez dit "mission impossible" ? Certes, le Serbe marche sur l'eau en 2011 : cette année, il n'a connu qu'une seule fois la défaite. Il a déjà glané sept titres. Et sur gazon, le N.2 mondial n'est pas le premier venu. En attestent ses finales -perdues- au Queen's 2008, face à Rafael Nadal, et à Halle l'année suivante, contre Tommy Haas.
"Mon jeu le perturbe de temps en temps"
Mais Tonga se sent "capable de gagner". Il a quelques raisons d'y croire. Un coup d'oeil dans le rétro suffit à s'en convaincre. Tsonga-Djokovic, ça nous ramène inlassablement à cette finale de l'Open d'Australie 2008, remportée par le Serbe (6-4, 4-6, 3-6, 6-7). Sauf que depuis, de l'eau a coulé sous les ponts. Le Manceau présente aujourd'hui un bilan spectaculairement flatteur face au "joker": cinq victoires, pour seulement deux défaites en sept confrontations. Toutes sur dur. "Ça montre peut-être que mon jeu le perturbe de temps en temps", relativise Tsonga. Faisons le décompte pour lui : outre Melbourne 2008, le Serbe l'a emporté à Miami l'année suivante (3-6, 4-6). Entre-temps, le Sarthois avait remis les pendules à l'heure. En 2008, à Bangkok (7-6, 6-4), à Paris (6-4, 1-6, 6-3) et en Masters Cup à Shanghai (1-6, 7-5, 6-1). Puis en 2009, à Marseille (6-4, 7-6). L'an passé, il avait même pris sa revanche en Australie, cette fois en quart de finale (7-6, 6-7, 1-6, 6-3, 6-1). Voilà pour le flashback.
Vendredi, la donne sera différente: Tsonga et Djokovic joueront sur gazon. Une première. La surface est, a priori, favorable au 19e joueur mondial, finaliste au Queen's face à Murray il y a deux semaines. "Je ne me fais pas de film, tempère le Français. Sinon, je serais magicien et je me donnerais vainqueur à chaque fois..." "Relax", "Jo" promet de ne "pas se prendre la tête". Mais il sait trop combien la perspective d'un marathon en cinq sets peut rayer d'un trait le passé. "C'est un nouveau match qui commence et les stats, c'est fait pour changer. Je suis capable de gagner mais lui aussi et largement même. Il est N.2 mondial et à sa place, je n'aurais pas spécialement peur de moi." D'autant plus qu'une victoire installerait Djokovic au sommet de la planète tennis.
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TENNIS 2011 Wimbledon Djokovic

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