Statistiques de la finale de Wimbledon 2013 : Murray s’est engouffré dans la brèche
ParEurosport
Mis à jour 07/07/2013 à 20:08 GMT+2
L'analyse statistique de la finale de Wimbledon montre qu'Andy Murray, performant en premières balles, a aussi su profiter des erreurs de Novak Djokovic.
Relanceurs émérites, Novak Djokovic et Andy Murray savaient que la finale se jouerait sur leur capacité respective à bien servir. Et sur ce coup tellement fondamental, c’est l’Ecossais qui a été le plus fort tout au long des trois sets, terminant avec un très bon 72% de réussite globale derrière sa première balle de service (59% seulement à son adversaire), et culminant même à 84% à la fin du premier set. Surtout, Murray a su tirer à chaque fois ses meilleures cartouches dans les moments charnières, sur des égalités et/ou des balles de break.
Ses 9 aces, ainsi qu’au moins autant de services gagnants, ont très bien compensé sa relative faiblesse en seconde balle, secteur où il termine - comme son adversaire - à 42% de réussite. A noter toutefois que ce chiffre n’aura cessé d’augmenter dans la finale : 29% au premier acte, puis 36%, et finalement 50% dans le dernier.
15 fautes directes sur le revers de Djokovic
A l’échange aussi, Andy Murray s’est montré le plus solide. Car, outre le service de l’Ecossais, l’autre clé du match aura été le jeu de fond de court instable de Novak Djokovic : non seulement le Serbe a commis pas moins de 40 fautes directes (pour 21 points gagnants), mais il a été trahi par son revers, habituellement le baromètre de son jeu : 15 fautes de ce côté ordinairement fort du numéro un mondial, contre 9 à Murray.
Son dauphin au classement ATP a parfaitement su s’engouffrer dans la brèche dans la diagonale des revers et, la confiance venant, a également réalisé quelques coups droits supersoniques en bout de course. Avec ses 36 points gagnants pour 21 fautes directes, l’Ecossais rend une copie soignée sur le plan des stats. A l’arrivée, 18 points séparent les deux meilleurs joueurs mondiaux. Soit la victoire la plus nette de Murray sur son grand rival générationnel depuis la finale de Miami, en 2009. Autre format, autre temps, autre monde.
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