En un match, Djokovic a fait voler les belles statistiques de Federer sur la quinzaine

Ilyes Ramdani

Mis à jour 12/07/2015 à 21:32 GMT+2

WIMBLEDON 2015 – Entre Roger Federer et Novak Djokovic, la bataille a tourné à l'avantage du Serbe, dimanche en finale de Wimbledon (7-6, 6-7, 6-4, 6-3). Le Suisse a déployé, sur la pelouse du Central, un plan de jeu offensif qui l'a (en partie) mené à sa perte. Voici les 4 stats qui expliquent la domination du Serbe.

Roger Federer - Wimbledon 2015

Crédit: AFP

4

Première statistique fatale à Roger Federer en finale contre Novak Djokovic : son nombre de breaks concédés sur la pelouse du court central. A titre de comparaison, le Suisse avait concédé quatre balles de break pour une seule mise en jeu perdue… lors de ses six premiers matches du tournoi ! L'an dernier, déjà, Federer était arrivé en finale avec des statistiques similaires et hallucinantes (88 jeux de service gagnés sur 89). Il avait, déjà, subi la loi du relanceur serbe (4 breaks).
Symbole de la difficulté du n°2 mondial à tenir son jeu de service face au meilleur relanceur du circuit. En montant quasi-systématiquement au filet, Federer s'est exposé. Il a, trop souvent, été crucifié par les passing-shots de Djokovic.

49

Sur ses secondes balles de service, Federer a souffert d'un taux de réussite exceptionnellement bas ce dimanche : 49%. Déjà sur premier service, même si les statistiques du match sont équilibrées (74% des deux côtés), elles traduisent un service plus faible que d'habitude : sur la quinzaine, Federer culminait en moyenne à 85% de points gagnés.
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Djokovic et Federer - Wimbledon 2015

Crédit: AFP

Mais c'est véritablement sur les seconds services que la différence semble s'être faite. Djokovic a gagné 60% de ces points, un total déjà assez faible pour le Serbe. Pour Federer, en revanche, les chiffres laissent transparaître une faillite profondément inhabituelle. Le Suisse est passé en-dessous de la barre des 50% sur ses seconds services (23 remportés sur 47). Assurément un des points-clés de la rencontre.

35

Federer a joué l'offensive… et il l'a payé. Le Suisse a réalisé 58 coups gagnants, mais aussi 35 fautes directes, soit plus du double que son adversaire (16). Un taux d'erreur exceptionnellement fort qui s'explique - en partie - par sa volonté de faire déjouer le Serbe, en jouant la volée le plus souvent possible. Federer est ainsi monté au filet 58 fois (pour 72% de réussite au final) contre seulement 34 pour le Djoker. Le symbole d'un match passé à prendre des risques pour le n°2 mondial, et ce d'autant plus une fois qu'il fut mené au score.

14

Comme le taux de balles de break converties par Federer : 1/7. S'il n'a pas été mauvais, l'Helvète est passé complètement à côté de chacun des tournants du match. Federer a su se procurer 7 balles de break en allant chercher le Serbe sur son jeu de service, mais il n'en a converti… qu'une seule, la toute première du match. Comme un symbole, il n’a même pas pu se procurer une huitième occasion de break dans le quatrième et dernier set.
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