Wimbledon 2025 - Franchement chahuté, Novak Djokovic s'en sort face à Alex de Minaur et rallie les quarts de finale
Mis à jour 07/07/2025 à 18:22 GMT+2
Novak Djokovic verra bien les quarts de finale mais Dieu que ce fut compliqué. Le Serbe, dépassé pendant près de deux sets, a réussi à garder le cap pour s'en sortir en quatre manches et 3h18 de jeu (1-6, 6-4, 6-4, 6-4). Le Serbe affrontera Fabio Cobolli, tombeur de Marin Cilic, en quarts de finale. Au passage, il remporte sa 101e victoire ici, une marque pas si anodine,
Les “surprises” ont-elles tué l’intérêt de Wimbledon ?
Video credit: Eurosport
Novak Djokovic s'attendait à souffrir et il a souffert. Mais pour la 101e fois de sa carrière à Wimbledon, il a quitté le court en vainqueur. Mal entré dans son match et souvent secoué par un Alex de Minaur remarquable, l'ancien numéro un mondial a fini par prendre la mesure de l'Australien en quatre sets (1-6, 6-4, 6-4, 6-4) et plus de trois heures et quart de jeu pour entretenir le rêve d'un 25e sacre en Grand Chelem. Il fallait un très bon Djokovic pour se tirer de ce mauvais pas et il a répondu à l'appel. Prochaine étape, Flavio Cobolli, un novice à ce niveau.
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Dans des conditions très venteuses dont De Minaur s'est dans un premier temps bien mieux accommodé, le Serbe a passé non pas un mais deux sales quarts d'heure pour démarrer la rencontre. Il a été breaké trois fois dans le premier set, au cours duquel il a multiplié les fautes directes. "J'étais probablement un peu plus nerveux que lui", a admis 'Nole' après le match. Sans doute parce qu'il pressentait que cet adversaire-là, peut-être la plus formidable mobylette du circuit, pourrait lui causer quelques tracas et ce fut bel et bien le cas. Résultat, en une demi-heure, Djoko avait pris 6-1 et il était en train de boire la tasse.
Sous les yeux du Maître
Mais il y a une raison pour laquelle il est l'homme le plus titré de l'histoire du tennis et il y en a une autre qui explique que De Minaur reste sur 12 défaites de rang contre des joueurs du Top 10. Alors Djokovic a progressivement haussé le ton, il a trouvé des solutions inattendues puisque, dans la filière longue, il était dominé, et il a fait pencher la balance de son côté, sur une poignée de points, ici et là. Comme dans cet ébouriffant deuxième set où les deux joueurs ont échangé les breaks pendant une heure. Mais c'est lui qui a donné le dernier coup de collier décisif. En revenant à hauteur, il avait fait le plus dur.
Les deux sets suivants ont globalement ressemblé au deuxième. De Minaur a continué à poser des problèmes, à tenir l'échange, à en sortir vainqueur même la plupart du temps. Il peut nourrir des regrets, tout de même, car il était tout près d'embarquer Djokovic dans une 5e manche décisive qui aurait pu, qui sait, tout changer. Il a ainsi mené 4-1 et balle de double break. Mais il n'a plus inscrit un seul jeu, emporté pour de bon par un Djokovic soudain en mode turbo avec deux breaks et un jeu blanc sur son service pour terrasser définitivement sa proie.
La logique a donc prévalu in fine sur le Centre Court, au terme d'un scénario bien connu et presque cousu de fil blanc. Mais c'est tout simplement un des meilleurs matches de la quinzaine que les deux hommes ont offert sous les yeux d'un certain Roger Federer, recordman des titres ici chez les messieurs avec huit couronnes. Attention, toutefois. Il n'est pas exclu que la légende suisse soit obligée de partager ce record-là, un de ses derniers, dans six jours. Si Novak Djokovic laisse au vestiaire ces prochains jours sa mise en route diesel et qu'il conserve sa grinta, la chose n'est pas impossible. Rien n'est impossible, avec lui.
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