Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Dick : "Une vraie régate"

ParAFP

Publié 19/11/2005 à 14:00 GMT+1

Jean-Pierre Dick, vainqueur de la Transat Jacques Vabre aux côtés de Loïck Peyron sur Virbac, revenait sur la lutte livrée avec Roland Jourdain et Ellen MacArthur (Sill et Veolia), arrivés sur leurs talons à Salvador de Bahia. Réactions des quatre marins.

Eurosport

Crédit: Eurosport

Jean-Pierre Dick (1er, FRA/Virbac-Paprec) :
"Cette course a été une vraie régate du début à la fin. Jamais l'écart dans le rapprochement au but entre Sill et nous n'a été supérieur à 27, 28 milles. Rien n'était jamais fait. 30 milles par rapport à la longueur de la course c'est rien. De plus nous avions des analyses météos assez proches et nous étions toujours sur les bonnes routes. Deux ou trois fois sur des coups on a été en phase et ça nous a permis de passer. Jusqu'à la fin nous étions à la merci d'une risée ou d'autre chose. Nous n'avons jamais été tranquilles surtout sur la fin depuis que nous avions déchiré notre spi. Il nous a fait défaut quelque fois".
Loïck Peyron (1er, FRA/Virbac-Paprec) :
"C'était une course assez simple. Il y a eu deux fronts à passer et ensuite la gestion de l'anticyclone des Açores. En monocoques dans le front on se sent mieux, on est plus rassuré. C'est assez proche des multis. C'est aussi humide. Je me plaignais que sur les multis on prenait beaucoup d'eau là aussi on était trempé. Sur ces nouveaux bateaux, on ressent une grosse différence entre le moment où l'on barre et celui où l'on est sous pilote".
Roland Jourdain (2e, FRA/Sill et Veolia) :
"C'est toujours décevant de terminer deuxième. C'était un super match de tous les instants entre deux bateaux. C'était une course vers le chaud où il faut gagner son ticket en passant par le mauvais temps.
Ellen MacArthur (2e, GBR/Sill et Veolia) :
"Bien sûr que je suis déçue... Cela fait deux ans que je n'avais pas couru en double. Le niveau s'est beaucoup élevé. Les deux fronts à passer il fallait aller à fond et c'était bien. La grosse différence entre le monos et les multis c'est qu'on prend beaucoup de décisions sur les voiles. Il y a un choix de voiles important et cela nous fait man&oeliguvrer beaucoup plus. Sur un multi, c'est plus simple, c'est spinnaker ou pas spinnaker".
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité