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Abandon de Thiercelin

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ParEurosport

Publié 31/12/2004 à 12:15 GMT+1

Son ProForm trop abîmé, Marc Thiercelin s'est résolu à quitter le Vendée Globe, vendredi. "C’est terrible de voir son bateau se détruire sous ces yeux et de ne rien pouvoir faire", a déploré le Rochelais de 44 ans, qui n'avait jamais renoncé à finir une c

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Crédit: Eurosport

[31/12/04] - Marc Thiercelin (Pro-Form) avait imposé une cure d'amaigrissement s'avère à l'ancien Whirpool de Catherine Chabaud du Vendée Globe 2000/01, "un huit ans d'âge" comme il dit, pour le garder compétitif autour du monde. 800 kg, c'était peut-être trop. Mais Marc Thiercelin, 44 ans, avait aussi payé de sa personne, en jetant son lit à l'eau. La table à carte aussi. Lla structure allégée a cependant très mal traversé un violent "arrêt-buffet", le 1er décembre dernier. Une confrontation perdue d'avance avec une vague destructrice. Le nez dehors, le marin rochelais avait fait l'inventaire du désastre à la Prévert : bout dehors, chandeliers, balcon avant arrachés, ensemble du mât et gréement fragilisés.
Dès lors, l'hostilité des mers du Sud n'avait fait que ronger Pro-Form, au point de mener à l'abandon, vendredi. Le tout premier du circumnavigateur, 2e du Vendée Globe 1996/97, 4e de 2000/01. 8e à plus de 3000 milles de Jean Le Cam (Bonduelle), il n'espérait plus que rallier les Sables d'Olonne, après une réparation en Nouvelle-Zélande pour panser son embarcation. Mais il y avait trop de travail pour un seul homme sans encourir la disqualification.
"Je n'ai jamais vu une mer aussi démontée avec aussi peu de vent", indiquait-il jeudi au c&oeligur d'une dépression, au milieu d'une mer "casse-bateau", dans des creux de 10 mètres. Un moral entamé aussi, par le dernier constat : lattes de grand-voile cassées, solent fragilisé, trois des sept chariots de grand-voile arrachés. " C'est terrible de voir son bateau se détruire sous ces yeux et de ne rien pouvoir faire, cà fait mal", lâchait-il, toujours privé de communication Internet. "Là, je sens que je suis arrivé au bout de la terre, si je ne veux pas tomber, il faut que je m'arrête. J'ai mal pour mon bateau. En 48h00, la liste des avaries s'est allongée, je ne sais pas quoi faire, mais je veux stopper l'hémorragie et surtout faire le point après toute cette casse."
Marc Thiercelin était à 50 milles environ de l'île Stewart au sud de la Nouvelle-Zélande. Il prévoyaot de se mettre à l'abri pour tenter de réparer dans la Baie d'Akaroa, sur la côte Est de South Island, qu'il espérait atteindre samedi.
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