La France bat la Turquie (25-23, 25-23, 25-22) et rencontrera le 3e du groupe B

Ce devait être un match couperet où les Bleus joueraient leur vie dans la compétition, 24 heures après avoir frôlé la correctionnelle face aux Pays-Bas. Cela n'a finalement été qu'un match dont le seul enjeu était de terminer deuxième du groupe pour affronter le troisième du groupe B en barrages, la République tchèque, mercredi soir. En effet, la victoire de la Belgique sur les Pays-Bas plus tôt dans la journée avait permis aux Bleus et aux Turcs de valider leur qualification en barrages (l'équivalent d'un huitième de finale) avant même le coup d'envoi.

Résultat, la victoire sans appel des Bleus (3-0, 25-23, 25-23, 25-22) est forcément positive, mais n'invite à aucun enseignement. Les deux équipes ont joué sans forcer, de manière un peu non-chalante, et Laurent Tillie s'est même offert le luxe de beaucoup faire tourner. Ainsi, Earvin Ngapeth, gêné par une douleur au dos en début de compétition, a été majoritairement préservé, ne faisant son entrée que dans le dernier set pour ne pas perdre le rythme.

Dans cette partie totalement décousue, les Bleus ont maitrisé les débats, promenant quasiment toute la rencontre une avance de deux points. Le selectionneur français pourra regretter une nouvelle fois les difficultés de son pointu Stéphane Boyer, mais les bonnes performances de ses jeunes remplaçants Jean Patry ou encore Barthélémy Chinenyeze invitent à l'optimisme. Qualifiés, les Bleus affronteront donc la République Tchèque dans 48 heures, avant de croiser l'Allemagne ou la Belgique en quart de finale. Mais chaque chose en son temps...