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Euro 2023 | Après Italie - France | Les Bleus, sonnés mais pas inquiets : "On ne jouait pas à armes égales"

Guillaume Maillard-Pacini

Mis à jour 15/09/2023 à 00:54 GMT+2

Il n'y a pas eu photo. Terrassée par l'Italie à Rome (25-21, 25-19, 25-20) dans une ambiance étouffante, l'équipe de France n'atteindra pas la finale de l'Euro 2023. Un résultat qui ne souffre d'aucune contestation selon Earvin Ngapeth, qui estime que les Bleus "ne jouaient pas à armes égales" face à des italiens au complet et portés par 11.000 tifosi.

Earvin N'Gapeth, Antoine Brizard et Barthelemy Chinenyeze lors du match Italie -France à l'Euro de volley

Crédit: Getty Images

L'aventure s'arrête là. Complètement dépassée, l'équipe de France a subi la loi des Italiens champions d'Europe et du monde en titre en demi-finales de l'Euro 2023, vainqueurs trois sets à rien (25-21, 25-19, 25-20) dans un match à sens unique. Devant 11.000 tifosi survoltés et dans une ambiance étouffante, il n'y a rien eu à faire pour Earvin Ngapeth et ses coéquipiers. Conspués à leur entrée sur le terrain et visés dans la première manche par des spectateurs qui les aveuglaient avec des lasers, les Bleus, entraînés par la légende italienne du "pallavolo" Andrea Giani, ont tenu le choc jusqu'à 18-18 dans la première manche. Avant de couler pour de bon.
"Je ne sais pas si on peut parler de claque pour qualifier cette défaite, a réagi le réceptionneur-attaquant après le match. Physiquement, on n'était pas tous bien. Si on joue et qu'on est tous bien, que je n'ai pas mon pépin au genou, ce n'est pas le même match, ce n'est pas la même préparation, on a dû jongler avec tout ça. Ils nous ont été supérieurs, il n'y a rien à dire, ils ont joué mieux que nous. Quand tu perds de cette manière là, il faut baisser la tête, travailler et penser à la suite (...) Je ne suis pas inquiet, on ne jouait pas à armes égales, car on a eu trop de pépins physiques. Cela reste positif d'être arriver jusque-là et de pouvoir jouer une médaille (de bronze samedi contre la Slovénie, ndlr) malgré tous nos pépins".
On n'est pas aussi loin que ça
De son côté, Benjamin Toniutti, capitaine de la France, n'a pas caché avoir "beaucoup de regrets", notamment lors du premier set. "On joue bien, on est bien entré dans le match et il y a deux moments où on n'est pas précis, on prend une série de services italiens, a-t-il confié. Derrière, ils prennent confiance, ils défendent énormément et cela leur donne de l'énergie. Bravo à eux, c'est une équipe qui est au top, ils ne sont pas champions du monde et d'Europe pour rien. Tout n'est pas à jeter, on n'a pas assez bien défendu pour les inquiéter. Il faut aller chercher cette 3e place, personne ne l'a dans ce groupe la médaille de bronze d'un Euro. C'est une équipe qui sera parmi les favorites des JO, on a quelques mois pour arriver à leur niveau. On n'est pas aussi loin que ça, si on gagne le premier set, cela peut être un autre match. Il faut garder ce niveau de concentration pendant tout le match, une équipe comme ça ne te laisse pas souffler."
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Earvin Ngapeth lors de France - Italie

Crédit: Imago

Même sentiment pour Antoine Brizard : "On a des occasions, on a la balle pour mener 19-18 dans le premier set. Si on mène 1-0, je ne dis pas qu'on gagne le match, mais le match est différent. Mentalement, cela peut tout changer. C'est une équipe hyper talentueuse, avec des joueurs extraordinaires, ils nous ont mis en difficulté aux services. On a fait encore beaucoup de fautes aux services, cela passait au premier tour où on jouait contre Israël, mais contre l'Italie cela ne peut pas passer. Il faut aller chercher cette médaille de bronze, on en a très envie, il n'y a pas de question à se poser." Rendez-vous donc face à la Slovénie, pour finir sur une bonne note et éviter de repartir les mains vides.
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