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Un œil sur le derby Poitiers - Tours

ParLNV

Publié 22/01/2016 à 16:39 GMT+1

De notre partenaire LNV.fr

Un œil sur le derby Poitiers - Tours

Crédit: LNV

C’est l’heure des retrouvailles en LAM à Lawson-Body pour Poitevins et Tourangeaux. Et cela promet beaucoup de bruit et un grand moment de volley.
Il va y avoir des cris, de la fureur et du fracas. Demain après-midi (17 h), devant les caméras de l’Equipe 21, Poitiers et Tours se retrouvent comme aux plus grands jours d’une rivalité inscrite dans le patrimoine du volley français. Séparés d’une centaine de kilomètres, ces deux-là sont des fiefs, des cathédrales, qui depuis trois ans, hormis quelques matches amicaux de bon aloi, n’avaient fait que se croiser. Poitiers s’est débattu pour renaître enfin en LAM, une élite où Tours depuis quatre saisons, règne sans partage.
Demain, à Lawson-Body, l’antre du SPVB, l’air sera empli de frissons brûlants, de bribes d’histoires que personne n’a vraiment oubliées. Ces deux-là étaient en finale du championnat, l’un contre l’autre en 2011 et 2012. Et c’est contre Poitiers que Tours a décroché en 2003 son premier trophée, la Coupe de France, annonciatrice et fondatrice d’un palmarès prestigieux.
Bref, ce duel de voisinage recèle de sublimes pépites, des moments forts, des joies immenses et des peines terribles. Le sacre de Poitiers en 2011, au tie-break demeure sans doute pour l’entraîneur, Olivier Lecat, lui qui fut un joueur des deux camps, l’un des plus merveilleux moments qu’il ait vécus depuis son banc. En 2012, un an plus tard, ce n’est sans doute pas tant la défaite, lourde, brutale, en trois sets secs et moins d’une heure et quart qui fit alors mal aux cœurs poitevins, mais bien plus la rétrogradation en Nationale 1 qui allait mettre fin à l’histoire.
Bref, il y a de la matière et des sentiments et ces retrouvailles à Lawson-Body, sont attendues par tout le peuple poitevin. «On appelle toutes les personnes à venir en noir et blanc pour ce match. Il n’y aura pas de choses particulières, je ne pense pas. Mais la salle sera chauffée à bloc pour ce derby historique», s’enthousiasme le jeune président des supporters poitevins, Matthieu Bellamy. Ils seront 2700 à bonder la salle, ils vont hurler, pousser, porter le Stade Poitevin, actuel deuxième du classement mais qui s’élève désormais en résistant, après la double tuile et les pertes sur blessure de Janic et Demirovic. Mais Raydel Poey Romero (38 pts face à Ajaccio) est en lévitation et Frédéric Barais, le nouveau venu, a hâte de découvrir ça !
Quant à Tours, après les tâtonnements et approximations de début de saison, il semble avoir repris sa marche en avant, tel l’empereur : sept succès de rang sous la férule de Vital Heynen, un jeu de plus en plus précis et ordonné et une quatrième place au classement qui rappelle à tous que le quadruple champion de France en titre est bel et bien de retour !
Seulement voilà, Lawson-Body, c’est nulle part ailleurs. «C’est un peu chauvin de le dire, mais pour moi, c’est le meilleur public de France. A l’aller, on avait fait le déplacement à Tours en covoiturage, on était une centaine et on a fait plus de bruit qu’eux. Ici, la salle, c’est le Chaudron, elle a une renommée internationale», dit encore Mathieu Bellamy, avec fierté. Mais le TVB connaît le théâtre et il en a même vu d’autres déjà. Et puis, il a gardé un petit goût assez désagréable de la défaite à l’aller, sur son sol, le 21 novembre dernier (1-3). Et il a comme une envie de laver l’affront sous les cris et le toit de son meilleur ennemi…     
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