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Un œil sur le transfert de Franck Lafitte

ParLNV

Publié 28/06/2016 à 15:54 GMT+2

De notre partenaire LNV.fr

Un œil sur le transfert de Franck Lafitte

Crédit: LNV

Avant de retrouver la LAM en octobre, le nouveau central de Paris dispute actuellement la Ligue Mondiale avec l’équipe de France et espère faire partie des douze pour les J.O. de Rio.
- Franck, vous n’avez quasiment pas coupé de l’année, entre votre saison sétoise et l’enchaînement avec l’équipe de France ! Ce n’est pas difficile en ce moment ?
- Disons que l’on savait que ce serait un été très difficile. Tout le monde s’était préparé à ça dans la tête. Tous les mecs sortent de grandes saisons avec leurs clubs, où ils sont quasiment allés jusqu’au bout. Moi, j’ai joué la finale le samedi (7 mai) et le mercredi suivant, j’étais en stage avec l’équipe de France ! Tout le monde a enchaîné le plus vite possible, puis on est parti sur le TQO, pour arracher notre «qualif» aux Jeux, l’objectif fixé depuis quatre ans ! Maintenant, ça c’est fait. Derrière, il y a eu une petite décompression dans la tête, c’est normal, avant de repartir sur une nouvelle «compet», la Ligue Mondiale.
- Justement, quand on a les J.O. dans un peu plus d’un mois, la Ligue Mondiale pourrait sembler anecdotique non ?
- Non. D’ailleurs Laurent (Tillie) a tout de suite précisé qu’on allait la jouer à fond pour préparer les Jeux ! C’est sûr que ce n’est pas évident, même en termes de préparation, car on est un peu sur deux tableaux : on fait beaucoup de "muscu" la semaine, pour faire de «la viande» en vue des Jeux et on n’est pas toujours au taquet pour les matchs le week-end, surtout avec ces voyages de fous furieux, entre l’Australie, la Pologne et maintenant Nancy et l’enchaînement des  matchs. Physiquement, ça commence à être un peu dur. Mais il nous reste un match à gagner pour se qualifier pour le Final Six. Après, on verra comment ça se passera. Mais il faut qu’on soit à fond sur la Ligue Mondiale car c’est le meilleur moyen d’être performant aux Jeux. Etre dans le rythme, jouer des grosses équipes : la Ligue Mondiale, c’est la meilleure préparation pour les Jeux.
- A titre personnel,  vous tenez le coup ?
-Physiquement, ça va, je tiens encore debout et je suis capable de jouer au volley donc ça va (sourire) ! Après c’est pareil pour tout le monde. Si on veut être performant, il faut aller dans le dur. La seule incertitude c’est la blessure. Ça fait trois ans que l’on n’a pas eu de vacances et qu’on a fait qu’enchaîner clubs-équipe de France, mais on a eu de la chance de ce côté-là pour l’instant.
- Et mentalement, vous n’êtes pas lassé parfois de toujours taper dans le ballon ?
- Il y a des moments oui, forcément. Mais bon c’est le boulot après ! Il y a des moments où tu es moins au taquet, mais après ce n’est pas pour ça que je ne suis pas à 100% à l’entraînement. Mais c’est sûr que naturellement, tu as parfois moins la «gouache» que si tu avais eu quelques vacances pour recharger. Et puis, j’ai une place à aller chercher aux Jeux, c’est une autre pression aussi. Les Jeux, il faut que j’y aille ! 
- Vous pensez honnêtement que votre place n’est pas assurée ?
- On est un groupe de 14 actuellement et il n’y aura que 12 joueurs à Rio. Forcément, il y aura une sélection et des mecs qui ne vont pas y aller. Ça met une pression, c’est normal, tant qu’on n’aura pas les deux pieds à Rio, même si les mecs du six majeur ont sans doute moins la pression que les remplaçants. Les J.O., c’est mon rêve de sportif.
- Revenons sur la LAM. Que reste-t-il aujourd’hui de votre saison à Sète. Uniquement la déception d’avoir manqué le titre après une année fantastique ?
- Forcément, il y a beaucoup de déception et de frustration. Maintenant, je garde de très bons souvenirs. C’était la première fois que je jouais autant de matchs en une saison ! Avec Montpellier et Toulouse, je n’avais pas joué la Coupe d’Europe. C’était vraiment une saison de fou furieux, cette année !  J’ai donné tout ce que j’avais à Sète. L’équipe était vraiment géniale et c’est une grosse frustration de ne pas gagner cette finale. La formule est cruelle. Après, sur la finale, Paris nous a dominés et a gagné à la loyale. C’est dommage car c’était la meilleure saison de l’histoire du club et il a manqué la cerise sur le gâteau…
- Pourquoi avoir choisi Paris plutôt que de retenter de décrocher le titre avec Sète à la rentrée prochaine ?
- L’été dernier, quand je suis parti de Montpellier pour Sète, je voulais jouer dans un club très compétitif l’année des J.O. Et au final je ne me suis absolument pas trompé. Je ne regrette absolument pas ce choix. Mais le fait que Patrick (Duflos) parte, que l’équipe soit pas mal renouvelée et d’autres raisons personnelles aussi ont fait que j’ai voulu bouger. Paris répond à tous mes critères pour que je m’investisse sur un projet à long terme. L’équipe est hyper compétitive et on va jouer la Ligue des Champions. J’essaie toujours de progresser d’année en année dans les choix de club. Et ce choix m’a semblé logique : soit je partais à l’étranger, soit je restais en France et Paris était le choix parfait pour moi.
- Mais alors, pourquoi Paris plutôt qu’un championnat étranger ?
- Le championnat français j’aime bien ! C’est dur, compétitif, homogène. Et puis il faut être honnête : je n’ai pas la carrure pour jouer dans les très grands clubs en Pologne ou en Italie. Donc soit je joue dans des clubs moyens à l’étranger, soit je joue dans les meilleurs clubs en France. Et le choix de l’excellence est vite fait pour moi. 
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