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Pour les Bleus, la route de Rio passe par Tokyo

ParAFP

Publié 27/05/2016 à 08:11 GMT+2

S'ils veulent voir Rio et disputer les Jeux Olympiques, les Bleus doivent franchir le dernier obstacle à l'occasion du tournoi de qualification olympique, qui débute samedi à Tokyo.

Ngapeth Toniutti Rouzier Le Roux - Equipe de France volley

Crédit: Panoramic

Les volleyeurs français tenteront de franchir la dernière marche vers les Jeux de Rio au tournoi de qualification olympique, à partir de samedi et jusqu'au 5 juin à Tokyo, une tâche largement à la portée des champions d'Europe. Il y aura huit équipes sur la ligne de départ, dont la Chine, premier adversaire des Bleus samedi, dans cette compétition disputée sous la forme d'un championnat où toutes les équipes s'affrontent. Les trois premiers et le meilleur Asiatique iront aux JO. Si le qualifié asiatique termine sur le podium, le quatrième du tournoi ira aussi au Brésil.
Seule la Pologne, championne du monde, est du niveau des Tricolres. Les autres ne devraient pas être en mesure de barrer la route de Rio aux partenaires d'Earvin Ngapeth, même si l'Iran, qu'ils ont battu deux fois en préparation dans le Nord (3-1, 3-0), le Canada et l'Australie, voire le Japon devant son public, ne doivent pas être sous-estimés. Autre avantage, en l'absence de match-couperet, les Français auront un, voire deux jokers à poser.
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Benjamin Toniutti

Crédit: Panoramic

Il s'agit pour les Bleus de terminer le travail commencé au mois de janvier au TQO européen. A Berlin, seule la première place envoyait directement à Rio et il fallait monter sur le podium sous peine d'être définitivement écarté de la course. Un défi autrement plus redoutable, au milieu d'un plateau digne d'un Euro, et réussi grâce à des victoires sur la Bulgarie et sur la Pologne. L'échec en finale contre la Russie a été vite digéré.
Si on est un peu trop tranquille, il peut y avoir de mauvaises surprises
"Avant Berlin, on aurait tous signé pour aller à Tokyo. La moitié du boulot a été fait. Maintenant on ne veut pas le gâcher", dit le libéro Jenia Grebennikov. Au Japon, les Français savent qu'ils devront éviter l'excès de confiance. "On a affaire à des équipes moins blasonnées que celles de Berlin, qui oscillent entre la 5e et la 15e place mondiale. Mais il va y avoir bagarre à chaque match. Si on est un peu trop tranquille, il peut y avoir de mauvaises surprises", prévient le sélectionneur Laurent Tillie.
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Laurent Tillie (France) face à l'Allemagne

Crédit: AFP

La confiance est là, après les victoires de 2015 en Ligue mondiale et au Championnat d'Europe, mais le stress aussi. "Il y a la pression de se dire que c'est la dernière chance. Même s'il n'y a pas de match couperet, certains seront compliqués et l'enchaînement des sept rencontres en neuf jours ne sera pas facile", souligne le passeur Benjamin Toniutti.
Tillie a reconduit la majorité des champions d'Europe d'octobre, avec toutefois quelques retouches non négligeables: les jeunes attaquants Thibault Rossard et Trévor Clévenot remplacent Mori Sidibé et Julien Lyneel, qui avaient participé à plusieurs campagnes. Le vétéran Hubert Henno a accepté de sortir ponctuellement de sa retraite internationale, prise en 2010, pour jouer les doublures au poste de libéro, à 39 ans.
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