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1812km du Qatar | Rossi, Schumacher et les autres : Le WEC lance une saison historique

ParAFP

Mis à jour 01/03/2024 à 23:57 GMT+1

Le championnat du monde d'endurance (WEC), qui commence samedi au Qatar, accueillera cette saison pas moins de 14 constructeurs automobiles, dont 9 en catégorie reine Hypercar, une grande première dans l'histoire. L'Allemand Mick Schumacher, fils de Michael, sera de la partie pour ce nouveau millésime qui s'annonce passionnant. Valentino Rossi aussi.

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Peu attractif il y a quelques années, le championnat du monde d'endurance (WEC), la compétition coorganisée par la Fédération internationale de l'automobile (FIA) et l'Automobile club de l'Ouest (ACO), créateur des 24 Heures du Mans, est revenue sur le devant de la scène de manière spectaculaire. Alors que seulement trois constructeurs participaient au WEC en 2021, sept se sont engagés en 2023 avec notamment le retour remarqué de Ferrari, vainqueur au Mans, et le total a grimpé à neuf pour 2024, avec deux retraits (Glickenhaus, Vanwall) mais surtout quatre nouveaux venus prestigieux (BMW, Lamborghini, Alpine et Isotta Fraschini).
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Button : "Je suis plus en forme maintenant qu'en F1"

Réduction drastique des budgets

Il y a plusieurs raisons à ce renouveau mais la principale est le nouveau règlement instauré en 2020 qui a permis de réduire drastiquement le budget nécessaire pour monter un projet en Hypercar. "Le WEC s'est posé les bonnes questions et la clé a été le budget. Les coûts ont parfois été divisés par huit", a expliqué à l'AFP Philippe Sinault, le patron de l'équipe d'endurance d'Alpine, qui fait son retour en catégorie reine cette année.
La présence des plus grands noms du sport auto s'est notamment fait à la faveur d'un changement de règlement puisque la balance de performance (BoP), élaborée pour ajuster les performances des différentes voitures entre elles, permet aux constructeurs de maîtriser leur budget de développement. Cette fenêtre reste toutefois "suffisamment large pour que ceux qui travaillent très bien soient en haut, et ceux qui travaillent un peu moins bien soient en bas", tempère Frédéric Lequien. La réglementation LMDh, qui permet aux concurrents de choisir leur châssis parmi quatre constructeurs imposés plutôt que de le concevoir eux-mêmes, a aussi contribué à limiter les investissements.
"On est en train de prendre une nouvelle dimension grâce à l'arrivée de nouveaux constructeurs, c'est historique. La médiatisation a augmenté, la fréquentation des circuits est en nette hausse et les audiences télé ont presque doublé l'an dernier", s'enthousiasme auprès de l'AFP Frédéric Lequien, le directeur du WEC.
Garder la tête froide
La composition des équipages est aussi une autre preuve de l'attractivité du WEC puisque de plus en plus de pilotes passés par la F1 s'engagent en endurance. Ainsi, le champion du monde 2009 britannique Jenson Button concourra en Hypercar cette saison, tout comme le Néerlandais Nyck de Vries, éphémère pilote AlphaTauri l'an dernier. L'Allemand Mick Schumacher, fils de Michael, la légende de la F1, sera aussi de la partie dans l'une des deux voitures Alpine, tout en restant pilote de réserve de l'écurie Mercedes.
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"C'est un défi très différent, être capable de conduire entre 6 et 24 heures une voiture plus lourde et moins puissante. Il faut plus gérer. C'est complètement nouveau pour moi mais je suis très enthousiaste", a déclaré à l'AFP le pilote allemand. L'Italien Valentino Rossi, légende du MotoGP, pilotera, lui, en LMGT3 au volant d'une BMW. Cette saison, huit courses sont au programme. La tentation pourrait être de surfer sur la réussite actuelle pour augmenter le nombre d'épreuves, à l'image de la F1, mais les dirigeants du WEC n'y tiennent pas.
"Il faut garder la tête froide. Il ne faudrait surtout pas faire l'erreur de grandir trop vite. Aujourd'hui, on considère que c'est le bon format. Si on va au-delà, cela nécessite plus de budget pour les équipes", souligne Frédéric Lequien. Toyota, qui domine la discipline depuis 2017, sera encore une fois le grand favori de la saison, mais Ferrari, qui a battu le constructeur japonais une fois l'an dernier, au meilleur moment lors de l'édition du Centenaire des 24 Heures du Mans, va essayer de jouer les trouble-fêtes.
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