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Etape 2 : déclarations

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ParEurosport

Publié 21/08/2004 à 15:06 GMT+2

Quelques impressions recueillies au cours de l'étape 1 du Rallye d'Allemagne, samedi. Au programme : Loeb, Elena, Sainz, Fréquelin (Citroën), Märtin (Ford), Robert, Loix (Peugeot), Panizzi, Quandt (Mitsubishi)...

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Crédit: Eurosport

Sébastien Loeb (Citroën Xsara) : "Le premier passage dans Bosenberg [ES9] est une des pires moments que j'ai connus. Même en pneus pluie, tout pouvait arriver... Le reste de la journée, j'ai essayé de rester dans l'étroite marge de sécurité, particulièrement lorsque nous avons choisi, pour les spéciales 13 à 15, des pneus pour route sèche en gomme tendre très retaillés. Le choix était cohérent, la météo l'a parfois transformé en erreur. Meilleur temps dans l'ES14, douzième chrono dans l'ES15, une demi-heure et cinq kilomètres plus loin... Je me demandais quel serait le verdict de 'Panzerplatte Lang 2'. A cause de la sortie de route de Petter [Solberg], Carlos [Sainz] et moi n'avions pas disputé le premier passage. Nous y avons signé le meilleur temps."
Daniel Elena (Citroën Xsara, copilote de Loeb) : "Dans la 1re spéciale du matin, c'était de la folie. D'un coup, il y a eu une averse terrible, beaucoup d'eau sur la route, de la boue. On était en aquaplaning constamment. Nous avons bien failli sortir cinq ou six fois. A l'arrivée, on était content d'en avoir fini. On s'était fait de grosses chaleurs. C'était plus de la survie que du rallye."
Carlos Sainz (Citroën) : "Ce fut une journée très difficile. Un problème de dégazage survenu au refuelling avant l'ES9 a fait que je n'ai pas embarqué la quantité d'essence prévue. Pour consommer moins, je n'ai donc pas utilisé le système 'fresh-air' dans les ES10 et 11... Pour les trois spéciales suivantes, mes pneus étaient un peu moins retaillés que ceux de Seb. Sous la pluie et dans la boue, ce fut très chaud, et ce le fut encore plus en découvrant 'Panzerplatte Lang' maculée de boue par un premier passage que nous n'avions pas effectué. Vraiment, au soir d'une étape pareille, on ne peut que se féliciter d'être encore là. D'autant qu'il va falloir encore se battre..."
Guy Fréquelin (Citroën Sport) : "Ce qui est terrible, c'est de voir passer les premiers concurrents sur le sec puis la 'drache' s'abattre et inonder la route alors que nos voitures ne sont pas encore là... Je n'ai pas encore étudié ce que la météo nous promet pour demain, mais si elle veut bien nous accorder un peu de répit, je suis preneur..."
Markko Märtin (Ford Focus) : "Nous avons juste essayé de rester sur la route et nous sommes heureux que cela soit terminé. Il s'agissait avant tout de survivre".
Cedric Robert (Peugeot 307), après l'ES12 : "J'ai assez aimé les spéciales ce matin, même si j'ai fait une faute et deux tête-à-queues dans l'ES10. C'était incroyablement glissant : des conditions parmi les plus piégeuses que j'ai connues. A part ça, tout est OK. La voiture est bien et j'essaie de ne prendre aucun risque car je dois marquer le plus de points possibles pour le team."
Freddy Loix (Peugeot 307), après l'ES12 : "Pas facile, avec l'expérience limitée que j'aie de la 307 dans ces conditions. Ma confidence est assez bonne, mais la voiture est un peu raide. Je pense aussi que nos pneus étaient un peu trop tenders et le set-up pas idéal. Nous devons continuer d'attaquer : pas d'autre choix."
Gilles Panizzi (Mitsubishi) : "Je ne me rappelle pas exactement de ce qu'il s'est passé mais il pleuvait incroyablement. J'étais sur les freins et peut-être suis-je allé un peu trop sur le bord de la route, et sur de l'herbe mouillée. Dès lors, nous sommes devenus des passagers ; la voiture était incontrôlable sur une telle surface. Nous avons heurté un petit arbre puis glissé sur 200/300 mètres en descente, jusqu'à taper un autre arbre, et nous nous sommes arrêtés. L'impact a été très lourd de mon côté, mais l'auto est bien restée sur ses roues. Nous sommes sortis trempés et contusionnés. Pas de chance pour nous. Le côté positif est que nous avons montré le potentiel de l'auto sur le bitume et démontré aller dans la bonne direction."
Sven Quandt (Mitsubishi Motorsport, directeur de l'équipe) : "Gilles et Hervé (Panizzi) ont été pris dans une averse torrentielle et l'avant de la voiture a tapé un arbre après qu'ils aient glissé sur l'herbe mouillée. Puis ils ont glissé 200/300 mètres à travers un champ et la voiture s'est arrêtée quand ils ont tapé un autre arbre. En dépit de l'impact, l'arceau et la structure principale de l'auto n'a pas trop souffert."
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