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Gronholm sous la menace

ParAFP

Publié 16/07/2004 à 11:00 GMT+2

Marcus Gronholm (Peugeot 307) occupait la tête du rallye d'Argentine, après six des douze spéciales de la première journée, vendredi. Le Finlandais se trouvait cependant sous la menace des deux Citroën Xsara de Carlos Sainz et Sébastien Loeb, les trois ho

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Crédit: Eurosport

Tout avait basculé dans l'ES5 (Villa Giardino-La Falda, 16,8 km). Jusque-là, Solberg devançait Markko Martin (Ford Focus), les deux hommes forts jeudi soir des super-spéciales (ES1 et ES2) dans la fraîcheur de la matinée de Villa Carlos Paz (3 degrés). C'était d'abord Solberg qui connaissait une sérieuse alerte. "Je suis arrivé trop vite dans un gué, la voiture a piqué du nez. C'est de ma faute, expliquait le champion en titre. Le moteur s'est arrêté une dizaine de secondes, puis est reparti sur deux cylindres" . Bilan: 28 secondes de perdues sur Loeb, le plus rapide. "Ensuite, dans l'ES6, avec l'aéro légèrement modifiée", plaisantait Solberg, "c'était difficile. Bon, c'est la vie".
Cette 5e spéciale, la troisième du jour, était encore pire pour Martin. Au passage d'une bosse, l'Estonien atterrissait sur le toit. Choqué, puis emmené à l'hôpital pour des troubles de la vue, Martin voyait ses espoirs s'envoler et sa série noire se poursuivre. Marcus Gronholm récupérait donc les commandes de la course. Sans avoir véritablement pu donner le meilleur de lui-même. "Je n'ai pas trouvé le bon feeling. Je ne sais pas pourquoi. Sur un terrain propre, ça va. Mais dès que cela devient glissant, j'éprouve des difficultés".
La rémontée des Xsara
Le Finlandais allait devoir retrouver ses sensations. Derrière, Carlos Sainz et surtout Sébastien Loeb effectuaient une formidable remontée après un début de matinée en demi-teinte. "On a transpiré un peu dans la deuxième le matin (ES4). La voiture était très difficile à conduire, expliquait le Français. Je n'arrivais pas à faire ce que je voulais. Elle n'était pas comme d'habitude. J'avais en même temps des alertes de tension de batterie".
"On a terminé la spéciale et on s'est rendu compte sur le routier que la batterie ne rechargeait plus," poursuivait Loeb. "On s'est arrêté et en cherchant bien on a trouvé un fil cassé. On a bricolé ça et finalement cela a tenu. J'ai retrouvé ma voiture dans les deux dernières (ES5 et ES6). Et cela a marché" . Avec deux temps scratches, Sébastien Loeb se replaçait dans la lutte pour la victoire avec Sainz et Gronholm, tandis que Solberg et le Finlandais Harri Rovanpera (Peugeot 307) étaient en embuscade. Les autres, dont le Belge François Duval (Ford Focus), étaient déjà relégués très loin du trio de tête.
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