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Loeb : "On s'est loupé"

ParAFP

Publié 27/10/2003 à 09:20 GMT+1

Le pilote Citroën explique la partie tactique qui a fait basculer la victoire dans le camp de Panizzi et Peugeot dans les derniers kilomètres, dimanche, en Catalogne. Tout s'est joué sur le choix de pneumatiques.

Eurosport

Crédit: Eurosport

Ne regrettez-vous pas de ne pas avoir imité vos concurrents pour les pneus avant la dernière boucle ?
Sébastien Loeb : On s'est loupé. On était dans une situation où on était en tête et tenter d'opter pour un pneu que l'on ne connaissait pas était un choix osé. Après réflexion, vu la façon dont les choses s'étaient passées le matin, on aurait pas eu grand-chose à perdre de tenter autre chose. Mais bon. On ne connaît pas le choix des concurrents directs. On les connaît une fois qu'ils sont partis. On voit ce qu'ils ont mis. Mais l'aspect est le même. On ne peut pas savoir quelle gomme a choisi la concurrence.
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Votre déception est-elle grande ?
S.L. : Sur le coup, on est déçu. On avait dominé toute la course. A pneu égal, personne ne pouvait me remonter. Il n'y avait qu'à finir tranquillement. Et là, on perd la course alors que l'on a dominé les trois jours. C'est dommage. Mais, en y réfléchissant un peu, on pouvait difficilement imaginer revenir en tête du Championnat en arrivant ici. Il y avait l'espoir de se rapprocher de Carlos (Sainz). On pouvait espérer repasser peut-être Solberg. Mais de là à être en tête..
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Carlos Sainz a connu les mêmes problèmes que vous ?
S.L. : Pour Carlos, c'est un autre souci que les pneus. Sur le coup, il a été très malin et, sachant que l'on n'avait pas de pneu qui marchait, il a pris un pneu +slick+ qu'il a fait couper dans tous les sens et avec une gomme qui a très bien marché. Il fait des bons temps mais dans la dernière, il a eu un souci électronique. La voiture s'est arrêtée dans la spéciale. C'est pour cette raison qu'il a perdu du temps et trois places. Il avait bien joué. Je ne savais pas qu'il avait mis autre chose que moi. Même si je l'avais su, connaissant le choix de Panizzi et Märtin qui étaient partis en mixte, je n'aurais pas tenté ce choix-là. Donc, on ne peut pas trop s'en vouloir. Finalement, ce n'est pas si mal.
N'avez-vous pas le sentiment d'avoir plus perdu en Corse qu'ici dans l'optique du titre ?
S.L. : C'est clair que, en Corse, on a fait une connerie alors que l'on était en tête. Sous la pluie, forcément. Comme je disais, il pleut toujours quand je suis en tête ! Donc j'espère qu'il va pleuvoir au RAC
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Pour vous, quel est le favori pour le titre ?
S.L. : C'est moi ! Non, je ne veux pas dire qu'il y a un favori. Je sais qu'il va falloir se méfier de Solberg. Je n'ai qu'un point d'avance sur lui. Il a gagné l'an dernier. J'ai déjà calculé que si, on est à égalité, c'est moi qui gagne à l'avantage des deuxièmes places. De toutes les façons, si cela se bagarre devant, il n'y aura pas d'égalité. Mais Carlos aussi est dangereux. Burns reste en course, mais il y a de l'écart par rapport à Carlos, Petter et moi.
Comment allez-vous aborder le RAC ?
S.L. : J'aime bien le RAC, c'est un beau rallye. Je l'ai gagné effectivement en super 1600. L'année dernière, nous avons réalisé des bons temps. C'était la première fois que je faisais des performances proches du +scratch+, des 2e, des 3e places. Avec la progression de la voiture, on peut espérer tirer notre épingle du jeu, être dans le coup.
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