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Loeb boulimique !

ParAFP

Publié 22/10/2005 à 22:30 GMT+2

Sébastien Loeb (Citroën Xsara) n'en finit plus d'écraser de toute sa supériorité le Tour de Corse, quatorzième des seize épreuves du championnat du monde des rallyes, avec une nouvelle domination absolue samedi autour d'Ajaccio. Le Français a remporté tou

Eurosport

Crédit: Eurosport

[22/10/05] - Au soir de la deuxième journée, le double champion du monde avait ajouté quatre temps scratches, poursuivant le grand chelem entamé vendredi matin. Avec la victoire, la neuvième de la saison, un formidable exploit, un autre, se profilait. Huit spéciales, huit meilleurs temps, Loeb abordait l'ultime affrontement corse de dimanche matin avec une avance plus que confortable sur ses rivaux les plus proches, le Finlandais Toni Gardemeister (Ford Focus) et le Norvégien Petter Solberg (Subaru Impreza), respectivement relégués à 1 min 30 sec et 1 min 55 sec.
Et en plus, il ne force pas !
De quoi écoeurer la concurrence. D'autant plus que samedi, Loeb avouait avoir baissé de rythme après son infernale attaque de la veille. "En ayant levé le pied, je suis quand même devant mais cet après-midi cela risque d'être plus difficile avec François (Duval) qui va tenter de refaire son handicap après ses problèmes de freins du matin", expliquait le Français le midi. Sans forcer. Retardé par des freins défaillants, Duval, sur l'autre Xsara, avait en effet cédé la deuxième place, rétrogradé en cinquième position. Marcus Gronholm (Peugeot 307) ayant renoncé suite à ses problèmes de boîte de vitesses vendredi soir, Peugeot ne constitue plus une véritable menace dans la course au titre constructeurs pour Citroën.
L'essentiel pour Duval est donc de terminé dimanche. Et si le Belge était remonté à la 4e place, avait dépassé le Français Stéphane Sarrazin (Subaru Impreza), il n'avait pas pris les risques qui lui auraient permis d'aller titiller Loeb en haut des fiches de classement. "François ne prend pas tous les risques pour revenir. L'objectif est quand même de finir avant tout. Moi en roulant sur un bon rythme cela suffit pour être devant. Voilà. Bon il faut je roule fort quand même, car Gardemeister roule bien. Mais cela me permet de rester concentré. Quand je commence à lever le pied comme ce matin dans la première (ES5), je deviens hésitant, c'est plus difficile" , analysait Loeb. Du jamais vu !
Vers un grand chelem historique ?
Homme de records sans le vouloir, Loeb se voit proposer un formidable Grand Chelem avec la possibilité dimanche matin de poursuivre sa domination, de s'octroyer tous les scratches du Tour de Corse. Du jamais vu en championnat du monde. "Le grand chelem ? Sans se prendre au jeu, tant que c'est faisable sans en faire de trop, c'est bien. Mais il ne faut pas prendre des risques, ça c'est clair. D'un autre côté cela donne une motivation pour garder le rythme. On verra dimanche", déclarait calmement Loeb... Non sans ajouter après un silence: "Mais je pense être capable de faire les scratches des quatre spéciales qui restent. Samedi, je me sentais bien à ce rythme, je ne me suis pas fait une chaleur de la journée. Donc il n'y a pas de raison de changer. Quand je ralentis trop, je ne sais plus rien faire, ça devient du n'importe quoi. Alors... Je prends plus de plaisir à rouler comme ça plutôt qu'à l'arrêt".
Loeb capable de l'exploit, certainement. D'autant que les quatre dernières spéciales de dimanche s'annoncent à la mesure de l'étonnant double champion du monde. "La première est nouvelle, difficile, assez technique, beaucoup de virages sont placés en sommet, pas facile. La deuxième est assez typée circuit, assez large. rapide, assez sympa", détaillait le Français. Le genre de terrain sur lequel, Sébastien Loeb pourrait encore donner la leçon à ses adversaires. "... Oui, c'est possible", concédait, gêné, "Monsieur Rallye".
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