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Le grand huit

ParAFP

Publié 25/06/2005 à 11:30 GMT+2

Sébastien Loeb (Citroën) a dominé Marcus Grönholm (Peugeot) avant que la menace finlandaise ne s'estompe, samedi, au Rallye de Grèce. Résultat : huit scratches sur huit possibles pour le champion du monde !

Eurosport

Crédit: Eurosport

Il n'y a décidément rien à faire actuellement contre Sébastien Loeb (Citroën Xsara) en route vers une nouvelle victoire au rallye de Grèce automobile, huitième des seize épreuves du Championnat du monde, samedi après la deuxième journée à Lamia.
Voilà le Français lancé à la conquête des records, celui des succès consécutifs (5), du nombre de victoires en une saison (6) qu'il détient déjà depuis l'an passé avec Didier Auriol (1992). "Sébastien pulvérisera tous les records du rallye", avait prédit Carlos Sainz il y a un an. Les faits sont en train de donner raison au vétéran espagnol, détenteur du plus grand nombre de victoires (26), contre 15, et certainement 16 dimanche soir, pour son talentueux cadet.
Loeb comptait en effet une confortable avance sur ses adversaires les plus proches avant de s'élancer dimanche pour la dernière journée: près d'une minute et demi sur Toni Gardemeister (Ford Focus), quelques secondes de plus sur Sainz. Seul un incident était susceptible d'empêcher le Français de s'imposer comme ces dernières semaines en Nouvelle-Zélande, en Sardaigne, à Chypre ou en Turquie.
Huit sur huit
Une fois encore personne n'avait pu se hisser à son niveau. Même Marcus Gronholm (Peugeot 307) animé pourtant par un farouche désir de se battre, de mettre enfin un terme à l'hégémonie du champion en titre. Le Finlandais avait tout tenté, tout donné le matin. En vain. A chaque fois, Gronholm réalisait une excellente performance. A chaque fois, la Xsara le devançait de quelques secondes. "La voiture de Loeb a des réglages parfaits. C'est comme s'il roulait sur l'asphalte", constatait impuissant Grönholm dans la première spéciale de l'après-midi. Le géant finlandais ne savait pas alors que le duel se terminerait prématurément, dans l'ES suivante, la 13, un chiffre maudit samedi pour le pilote Peugeot.
Arbre de roue cassé, Grönholm perdait pied à coup de grosses poignées de seconde, rétrogradait à la 4e place. Tandis que Loeb poursuivait sa moisson de meilleurs temps, huit sur huit, que Gardemeister et Sainz luttaient maintenant pour la deuxième place. "N'importe comment, cela aurait été impossible d'aller chercher Seb, avouait Grönholm plus déçu que jamais. Maintenant, il n'y a plus rien à espérer, si ce n'est la 4e place". Un accessit qui ne pouvait satisfaire le Finlandais.
"Long et difficile"
Débarrassé de la pression exercée par le pilote Peugeot, privé d'une bataille avec Petter Solberg (Subaru Impreza) éliminé dès le départ, vendredi, de la course à la victoire, Sébastien Loeb doit gérer dimanche matin. Une situation que le Français n'apprécie guère. "Certes, la position est assez confortable, la journée de samedi a été parfaite. Mais c'est dommage pour Marcus (Grönholm), déclarait Loeb. Maintenant il va falloir essayer de ne pas faire de faute, de rester concentré parce que, dimanche, ce sont des spéciales nouvelles, un peu plus piégeuses".
Quatre spéciales restaient au menu, un peu moins de 100 km (98,79 exactement), avant de connaître une arrivée triomphale, dont la foule massée au parc de regroupement lui avait donné un avant-goût samedi soir à Lamia. "Cela va être long et difficile, insistait le Français. On a toujours peur de faire une faute, on a donc envie de baisser de rythme. C'est là que l'on perd un peu de sa concentration. Ce n'est pas facile. Moi, c'est en attaquant que je suis le plus à l'aise dans la voiture. Toutefois, il faudra peut-être baisser d'un ton pour préserver la voiture".
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