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Monte-Carlo historique

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ParEurosport

Publié 24/01/2005 à 07:30 GMT+1

Le Monte Carlo-Carlo 2005 restera comme l'un des plus beaux du sport automobile français. Les nombreux tricolores engagés s'y sont magnifiquement comportés. Retour sur les week-ends de Loeb (Citroën), 1er, Panizzi (Mitsubishi), 3e, Bengué (Skoda), 9e, Sar

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Crédit: Eurosport

Sébastien Loeb (Citroën)
Il rentre dans le cercle restreint des triple vainqueurs d'affilée, avec Sandro Munari (1975, 76, 77), Walter Röhrl (1980, 82, 83 et 84) et Tommi Mäkinen (1999, 2000, 01 et 02). L'Alsacien serait même le seul quadruple vainqueur en série si une réclamation procédurière de Subaru ne l'avait fait descendre du 1er au 2e rang en 2002. Cette année-là, Citroën avait juste changé les pneus de la Xsara dans un endroit non-autorisé.
WRC 2005, Monte-Carlo : Loeb (Citroën) sur sa victoire
Le piège serait de considérer que sa victoire a été facile. Son équipier Duval, Grönholm et Märtin, sur Peugeot, ont cravaché vendredi pour rester à son contact. L'accident de Duval (ES6), samedi, a été le détonateur. A cet instant, la 307 de Grönholm était à presque 2 minutes. Le champion du monde a décidé d'assurer. Mais dimanche ne fut pas une simple balade, à cause de la neige lancée par des spectateurs qui voulaient voir des glissades supplémentaires.
"J'avais demandé à mes ouvreurs de me signaler par la mention 'risque neige' les passages où les spectateurs étaient chauds avec de la neige à proximité sur le bord de la route. J'avais des 'risque neige' dans mes notes (...) Beaucoup de pilotes ont fait des erreurs. Je n'en ai fait aucune."
Gilles Panizzi (Mitsubishi)
L'ancien pilote Peugeot a dépoussiéré quelques statistiques embarrassantes pour Mitsubishi en offrant à la marque japonaise son premier podium en Mondial depuis la victoire de Tommi Mäkinen au Kenya, en 2001. Pour lui aussi, le natif du coin (Roquebrune-Cap Martin) qui a grandi à Sospel. Ce podium (3e place) est son premier au Monte-Carlo, à 39 ans !
"Tarmac master" connaît tellement bien la route que l'on peut, sans enlever quoi que ce soit à son mérite, attribuer à cette connivence son scratch dans le noir de l'ES8. Juste dommage qu'il n'est qu'un programme assurés sur les trois rallyes asphalte restant (Allemagne, France, Espagne).
"J'ai dit vendredi que si nous avions un run propre, nous pourrions prouvé que Mitsubishi est de retour ! Je suis heureux, car ce résultat (scratch dans l'ES8) était tellement nécessaire pour tout le monde. Etre parvenu à ça est quelque chose de spécial pour le team et je suis de plus en plus confiant. J'adore aussi piloter dans le noir. Ça me rappelle le Monte-Carlo d'il y a dix ans. Ça procure des décharges d'adrénaline !"
Alexandre Bengué (Skoda)
Des débuts dans un baquet officiel très convaincants (9e), assortis de deux scratches sensationnels (ES6 et 7) et même d'un point. Skoda n'avait plus été à pareil fête depuis l'Allemagne 2004. Et puis, il a complètement éclipsé son chef de file supposé, l'Allemand Armin Schwarz.
Même regret que Panizzi : on ne reverra ce spécialiste de l'asphalte qu'en Allemagne, en France et en Espagne.
"Je suis ravi du résultat d'ensemble. Mais sans le problème dans la dernière spéciale d'hier (pénalité), j'aurais pu finir 5e."
Stéphane Sarrazin (Subaru)
C'était son premier Monte-Carlo, son premier rallye WRC au volant d'une Impreza chaussée par Pirelli aussi, et la différence est de taille. Il a pris ses marques "gentiment" vendredi, avant de se faire piéger samedi, dans l'ES6. Le règlement supeRally lui a permis d'acquérir de l'expérience dimanche.
"Je regrette toujours mon accident d'hier mais dans l'ensemble, j'ai l'impression d'avoir beaucoup appris et progressé. Le Monte-Carlo est une épreuve difficile pour tous les pilotes. Rouler en slicks sur de l'asphalte sec, avec des portions de neige et de glace, est un exercice qui réclame de la pratique avant de s'y habituer."
Didier Auriol (Peugeot)
Malgré un budget incomplet, le champion du monde 1994 est parvenu à monter un projet avec l'équipe française Bozian. Michelin a fourni à la 206 les indispensables gommes dernier cri pour être compétitif.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que le Millavois de 46 ans a gardé son coup de volant. Sa première journée a été de ce point de vue significative : 8e, 8e, 6e et 7e des 4 spéciales disputées. Sachant que 12 voitures d'usine étaient engagées, le décompte de ce que le privé a à chaque fois laissé derrière est assez impressionnant.
Une surchauffe l'a empêché de finir la journée, samedi. Vraiment dommage.
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