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Eurosport
ParEurosport

Publié 03/09/2009 à 14:30 GMT+2

Le centre de gravité du Rallye d'Australie a quitté Perth pour Kingscliff. Pas moins de 35 spéciales inédites sont au programme ce week-end... C'est dans ce contexte que Sébastien Loeb (Citroën WRT) espère refaire son retard sur Mikko Hirvonen (Ford WRT).

Dixième manche du Mondial 2009, le Rallye d'Australie promet un véritable saut dans l'inconnu pour le Citroën Total WRT et ses adversaires, ce week-end. Sur cette épreuve totalement inédite, Sébastien Loeb et Daniel Elena, associés dans la C4 N.1, n'auront qu'un objectif : renouer avec la victoire qui les fuie depuis quatre épreuves afin de conserver toutes leurs chances dans la conquête d'un sixième titre mondial consécutif.
Organisé de 1989 à 2006 dans la région de Perth, sur la côte ouest du continent, le Rallye d'Australie vit une révolution avec son transfert en Nouvelle-Galles du Sud, à 3 600 km de là. Située au bord de la mer de Tasmanie, la petite ville de Kingscliff accueille les infrastructures du rallye. Comme leurs adversaires, les équipages du Citroen Total World Rally Team découvriront une épreuve entièrement nouvelle, sans perdre de vue le but final. "L'objectif ici est de marquer plus de point qu'Hirvonen (68 points contre 68 à Hirvonen)", annonce le génie alsacien. "Pour l'instant, l'issue du championnat ne dépend que de moi : si je gagne les trois derniers rallyes, je suis champion. S'il me devance cette fois encore, les choses se compliqueront ! Je sais que ce rallye va être très disputé, car il est particulièrement fort sur de la 'terre rapide', qui plus est lorsqu'il s'agit de nouvelles spéciales. Les reconnaissances vont être capitales".
"Il va falloir se battre", reprend le vainqueur du Rallye d'Australie en 2004, avant de poursuivre ainsi : "Ici, c'est un terrain différent. Il a gagné en Finlande, chez lui, et ici c'est un nouveau rallye. On verra. Les spéciales sont plutôt sympa, c'est assez varié, il y a un peu de tout en fait. Ça ressemble un peu à la Nouvelle-Zélande, avec des parties peut-être encore plus sinueuses, je dirais similaires à Whanga Coast, qui est assez sinueuse, et d'autres plus rapides encore qu'en Nouvelle-Zélande. C'est pas mal. On n'a jamais de certitudes. On a fait deux-trois essais de set-up au shakedown, qui n'est pas représentatif de toutes les spéciales. Globalement, ça a l'air d'être pas mal".
Concernant l'ordre de passage, Mikko Hirvonen, N.1 mondial, ouvrira la route lors de l'étape 1, et il faudra vérifier chrono en main les effets de cette position. "Sur le sec, ça a l'air d'être un peu pénalisant d'être devant. S'il pleut, on ne sait pas. Logiquement, ça ne l'est pas", avance le champion français, qui demande à voir. Enfin, le découpage du rallye en 35 portions promet des moments difficiles pour les attentistes. "C'est clair qu'il faudra être en action dès le départ de chaque spéciale, parce que sur cinq kilomètres, si on est un peu mou au départ et qu'on perd une ou deux secondes, on ne les récupère pas à la fin."
Un combat sans merci s'annonce donc entre Loeb (Citroën) et Hirvonen (Ford), alors qu'il ne restera ensuite que deux rallyes, en Espagne et en Grande Bretagne. Et pour Olivier Quesnel, la bagarre sera tronquée. "D'après moi, ça va se jouer par K.-O. technique" , prédit le directeur de Citroën Racing, qui chapeaute Citroën WRT et Citroën Junior. "Sur les trois rallyes à venir, je pense qu'il y aura forcément un problème chez l'un ou chez l'autre. A ce titre, l'écart négatif de trois points pour noue est un faut problème. On faut donc appréhender ce rallye sereinement. Si Sébastien finit 2e ici derrière Mikko, on ira en Espagne où on a signé un certain nombre de doublés. Honnêtement, je suis confiant. Il est quintuple champion du monde, avec 52 victoires. Je pense que la pression est plus sur Hirvonen."
Olivier Quesnel est focalisé sur le titre Pilotes car il a passé les consignes à Dani Sordo, pilote de la C4 N.2, depuis longtemps. "Citroën compte 14 points d'avance au championnat du monde Constructeurs. L'objectif sera de maintenir cet écart pour aborder les deux dernières épreuves avec sérénité. Si l'occasion se présente, je n'hésiterai pas a donner un coup de main a Seb pour l'aider dans sa conquête du titre Pilotes", avertit l'Espagnol, qui a réalisé des progrès cette année sur la terre comme en attestent ses podiums au Portugal, en Argentine et en Pologne.
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