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Etape 2 : déclarations

Eurosport
ParEurosport

Publié 07/12/2008 à 06:00 GMT+1

Voici ce qu'ont déclaré les principaux acteurs à l'issue de l'étape 2 du Rallye de Grande Bretagne, samedi.

Jari-Matti Latvala (Ford WRT, leader) : "Je n'ai pas eu de chance avec les conditions de la première spéciale du matin car la route était complètement gelée. La surface était dure comme de la pierre et à chaque fois que je touchais l'accélérateur, les roues patinaient, j'ai donc soulagé. Avant les virages, je décalais la voiture sur le côté de la chaussée, hors de la glace, pour freiner sur la terre et je trouvais plus de grip. J'ai la pression mais je veux gagner ici pour l'équipe. Nous sortons de deux jours compliqués et dimanche sera simplement aussi difficile".
Sébastien Loeb (Citroën WRT, 2e) : "C'était aussi compliqué qu'hier. Durant les reconnaissances, Resolfen avait été la spéciale la plus difficile à négocier. Cela s'est vérifié en course. C'était peut-être un peu moins glacé, avec du coup le risque de prendre confiance et de se faire surprendre. J'ai piloté à la limite de ce que je pensais raisonnable pour ne pas compromettre nos chances d'apporter des points à Citroën. Dans le même temps, nous avons voulu continuer à maintenir la pression sur le leader. Le compromis entre les deux n'était pas simple à trouver. Nous avons seulement 8.9 sec de retard, la mi-course est passée… la situation est plutôt favorable. Durant cet après-midi, le bon équilibre de notre voiture nous a permis de maintenir un très bon rythme. Les routes étaient moins gelées, mais il était encore plus délicat de savoir où se trouvaient les dernières plaques de glace. Nous nous sommes méfiés tout en surveillant les performances de notre adversaire. Avec cet écart réduit, notre positon pour dimanche est…intéressante".
Dani Sordo (Citroën WRT, 3e) : "Comment est-ce que je pourrais ne pas être content de notre matinée ? Avec Marc [Marti, son navigateur], nous avons signé deux meilleurs temps, n'avons pas commis de fautes et repris trois places. Durant les reconnaissances, nous avions bien noté l'emplacement des pièges et, malgré des conditions changeantes, cela nous a été d'une aide précieuse. Je ne me trompe cependant pas d'objectif et je reste focalisé sur les points que nous devons inscrire dans le cadre du championnat Constructeurs. Je suis content de notre journée. Mis en confiance par une voiture au comportement irréprochable, nous avons d'abord pris la 3e place ce matin. Ensuite, cet après-midi, nous avons adopté une cadence raisonnable nous permettant de nous y maintenir sans risquer de faire une faute. Dans de telles conditions, mon pilotage s'est révélé efficace. Il faudra reproduire le même type de course demain afin de permettre à Citroën d'être titré".
Olivier Quesnel (Citroën WRT, directeur) : "Dans des circonstances très compliquées, nos deux équipages ont de nouveau superbement su gérer la situation. Avec maîtrise, Seb et Daniel ont trouvé le rythme idéal leur permettant de maintenir la pression sur le leader sans hypothéquer leurs chances d'inscrire des points importants pour Citroën. Depuis leur 6e position sur la route, Dani et Marc ont réussi à bien exploiter une chaussée un peu moins glissante. Ils ont réaffirmé les progrès entrevus cette saison sur la terre. Avec nos deux C4, parfaites de fiabilité sur le podium nos chances d'obtenir un deuxième titre de champion du monde cette année sont réelles. L'équipe Citroën Sport est très motivée pour y parvenir, mais elle reste également prudente. Quatre spéciales et 96,21 km chronométrés nous séparent encore de ce sacre".
Sébastien Ogier (Citroën PH, abandon - sortie de route) : "On était dans le même rythme que Seb [Loeb]. Malgré tout, je faisais très attention aux pièges et je me suis quand même fait surprendre. Toute la spéciale était remplie de plaques de glace, presque un virage sur deux. On était à un kilomètre de la fin, dans une partie dégagée où on pensait que le soleil avait fait son effet. On est arrivé en sixième dans un virage à droite qui a déstabilisé notre auto, à cause d'une grosse flaque d'eau, et du coup on est arrivé trop vite dans le virage à gauche qui suivait. Plusieurs autres pilotes étaient passés de justesse, comme Latvala ou Andersson, et après nous une dizaine de voitures sont parties à la faute au même endroit".
Per-Gunnar Andersson (Suzuki WRT, 5e) : "J'ai été trop prudent, je me suis trop servi de la pédale de frein".
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