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Loeb démarre fort

ParAFP

Publié 03/10/2003 à 09:30 GMT+2

Sébastien Loeb (Citroën Xsara) a éclaboussé la première journée du rallye San Remo vendredi, en remportant 4 des 6 spéciales du jour. Le Français, quatrième au classement des pilotes, a creusé un écart conséquent avec ses principaux rivaux pour le titre m

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Crédit: Eurosport

Au soir de la première journée, le Français avait fait le trou et frappé fort, très fort. Loeb menait devant l'Estonien Markko Martin (Ford Focus), le seul à pouvoir se hisser à son niveau, de plus de trente secondes, le Finlandais Marcus Gronholm (Peugeot 206) de près de cinquante, l'Espagnol Carlos Sainz (Citroën Xsara) de plus d'une minute.
Tous les autres adversaires, et même Gilles Panizzi (Peugeot 206), le vainqueur des trois dernières éditions, se trouvaient irrémédiablement distancés. Le Britannique Richard Burns, sur une autre 206, leader dans la course au titre, pointait déjà à plus de trois minutes... à la onzième place.
"Nous avons essayé une nouvelle géométrie de suspension, cela n'a pas marché", constatait, amer, Panizzi. "Nous sommes ensuite revenus aux réglages de l'an passé et la voiture a retrouvé son efficacité. Néanmoins, nous sommes largués. Les deux de devant sont intouchables."
Constat d'impuissance
Et pourtant le "maître de l'asphalte" se donnait à fond. "En 2002, j'ai gagné ici en allant moins vite qu'aujourd'hui " (vendredi), révélait Panizzi. "Je n'ai jamais conduit comme cela. Je suis au maximum. Mais vraiment, je ne peux pas faire mieux."
Panizzi en difficulté, Burns à la dérive: des trois Peugeot 206, Marcus Gronholm était celui qui avait le mieux résisté. Sans pouvoir toutefois se montrer menaçant pour Loeb et Martin. "Je me suis rendu compte que la voiture n'avait pas progressé depuis l'an passé. J'avais prévenu. Maintenant, nous ne les rattraperons jamais" , reprenait Panizzi. Un terrible constat d'impuissance.
Cependant, tout n'était pas noir pour Peugeot. Si Loeb est bien "intouchable", Gronholm devançait la Xsara de Carlos Sainz, Panizzi celle de Colin McRae. "Il n'y a donc rien de catastrophique dans l'optique du titre constructeurs. Et il reste encore du chemin à faire d'ici l'arrivée", voulait se rassurer quelque peu le Français.
Les 206 à la peine, les Subaru Impreza du Norvégien Petter Solberg et du Finlandais Tommi Makinen étaient quant à elles hors du coup, complètement lâchées, comme Burns. Une aubaine pour les deux hommes de devant dans l'optique de la course au titre mondial.
Champion
Du matin, dans le brouillard, jusqu'au soir, Loeb et Martin s'étaient livré un duel sans merci. "J'ai tapé de l'arrière dans un virage que j'ai découvert au dernier moment, trop tard, en raison du brouillard. Mais je n'ai pas perdu beaucoup. Je savais que j'avais bien roulé. J'ai quand même été surpris par les écarts. Il faut s'attendre à une réponse de mes adversaires", déclarait le pilote Citroën après deux spéciales.
Dans les deux épreuves chronométrées suivantes, effectivement, Martin répliquait par deux scratches. "La voiture est facile à piloter et tout va de mieux en mieux", se réjouissait l'Estonien. "Je vais le plus vite possible mais Markko aussi. Il va falloir continuer à attaquer car la Ford marche très bien, notamment au niveau moteur", analysait Loeb.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Dans les deux dernières spéciales, le Français reprenait les choses en mains. Il administrait une véritable leçon à ses adversaires. Martin lâchait prise, les autres cédaient un peu plus. Sébastien Loeb était bien parti pour régner en maître sur le San Remo, pour entamer de la meilleure façon qui soit le "mois de l'asphalte", sa route vers la conquête du titre mondial... Vendredi soir à San Remo, Loeb se trouvait d'ailleurs dans la position de champion du monde.
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