Loeb : "Un peu inquiet"

Sébastien Loeb : La participation 2002, reconnaissances plus cinq spéciales en Saxo Challenge, ne m'apportait pas un avantage décisif. De même, le fait que je n'ai pas parcouru les spéciales en course l'an dernier n'est pas un handicap insurmontable. Je n'avais jamais disputé les 'chronos' de la troisième étape grecque, cela ne m'a pas empêché d'y être performant. L'essentiel est d'avoir de bonnes notes. Et puis le terrain turc sera-t-il celui de septembre 2002, que je n'avais pas trouvé très cassant, ou le 'champ de mines' de février 2003 ? Sans doute un mélange des deux, nouveau pour tout le monde.

S.L. : Tout dépend des spéciales. En Grèce, j'ai essayé de rouler le plus vite possible. Totalement impuissant et contraint de subir dans certaines, je m'en suis beaucoup mieux tiré dans d'autres. Les organisateurs turcs ont sans doute resurfacé les spéciales, et cela m'inquiète un peu. Je risque de concéder du terrain le premier jour. C'est une situation difficile à vivre. On sait que 'l'on reçoit', on a tendance à vouloir augmenter la cadence pour limiter le déficit, et c'est un piège : en roulant en tête, on 'bénéficie' du terrain le plus glissant, on n'a aucune trace à lire, toutes les conditions sont réunies pour se faire surprendre&hellip Il faut trouver le bon compromis : rouler le plus vite possible sans commettre de fautes&hellip et, parfois, savoir être patient !

Je dispose avec la Xsara d'une voiture solide, fiable, bien équilibrée, avec laquelle je suis en totale confiance, ce qui est indispensable lorsqu'il faut aller chercher les derniers dixièmes de seconde. La récente séance d'essais effectuée avec Michelin a été fructueuse. J'ai donc de bonnes cartes en main et j'ai hâte de juger du rapport des forces sur le terrain turc. Mon objectif premier demeure le même : rester 'dans le coup' au championnat. Cela implique de terminer sur le podium. Comme je l'ai déjà dit, je me satisferai d'une place sur la troisième marche. Mais j'espère bien être en mesure de viser mieux&hellip