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De Simmons à Irving en passant par Detroit, ils nous bluffent depuis plus d'un mois

Antoine Pimmel

Mis à jour 29/11/2017 à 16:29 GMT+1

NBA - Voilà un mois et demi que la ligue la plus relevée du monde a repris ses droits. Un échantillon encore court mais suffisant pour effectuer un premier bilan significatif. Zoom donc sur les joueurs et les équipes qui nous ont bluffés au cours de ce début de saison déjà passionnant.

Kyrie Irving (Boston Celtics) et Ben Simmons (Philadelphie 76ers)

Crédit: Getty Images

Irving et les Celtics, sensations du début de saison

Cinq minutes. Cinq minutes après le coup d’envoi officiel de la saison 2017-2018. Cinq minutes d’excitation, de palpitation, de frissonnements puis ce sentiment d’horreur après la terrible blessure – fracture de la cheville – de Gordon Hayward. Et hop, voilà que la large majorité des analystes et des passionnés de basket ont rayé les Boston Celtics de la liste des prétendants au titre NBA. Logique. Après tout, comment cet effectif remanié dans les grandes largeurs pendant l’été allait concurrencer les cadors du championnat, surtout sans son joueur le plus grassement payé et désigné comme la première option offensive (bis) de l’équipe ?
Un mois plus tard, les hommes de Brad Stevens ont gagné 16 matches de suite et ils caracolent en tête avec le meilleur bilan de la ligue. Inimaginable. Qui pouvait penser pareil scénario ? Qui pouvait deviner que les Celtics seraient aussi forts ? Que Kyrie serait aussi impeccable dans son nouveau rôle de patron ? Les statistiques du meneur All-Star sont en baisse par rapport à la saison dernière mais son impact est tel qu’il est aujourd’hui considéré parmi les candidats au MVP. Ça aussi, c’est une surprise. Boston et sa superstar ont su déjouer les pronostics et dépasser les attentes. Clairement la belle histoire de ce début de saison.
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Kyrie Irving - Boston Celtics 2017

Crédit: Getty Images

Enfin du fun à New York !

Le public du Madison Square Garden n’a plus l’habitude de vibrer. Mais c’est en passe de changer. Si les jeunes Knicks sont redescendus à leur place – ils sont sortis du top huit et affichent un bilan de dix victoires pour autant de défaites à l'heure d'écrire ces lignes – ils font enfin rêver un peu leurs supporters. Parce que ce groupe en reconstruction a du caractère. La façon dont Frank Ntilikina s’est comporté après avoir été piqué au vif par les propos et l’attitude de LeBron James (ce dernier avait déclaré que les Knicks auraient mieux fait de sélectionner le meneur américain Dennis Smith Jr à la draft) a enflammé le Garden.
C’est un détail mais c’est cette attitude de guerrier qui est recherchée par les inconditionnels exigeants de New York. Le Français est d’ailleurs devenu l’un des chouchous de la Grosse Pomme grâce à sa défense et à l’état d’esprit dont il fait preuve depuis son arrivée en NBA. Comme Ntilikina, les Knicks ont encore beaucoup de chemin à faire mais ils séduisent et c’est déjà beaucoup pour une organisation traumatisée par des années de désillusions.

Detroit en a de nouveau sous le capot

Loin de nous l’idée de faire des Pistons un candidat au titre et donc encore moins les imaginer succéder à leurs glorieux aînés, sacrés en 2004. Il n’y a pas de Chauncey Billups, de Rasheed Wallace ou de Richard Hamilton dans cet effectif. Mais il y a des joueurs revanchards comme Andre Drummond ou Reggie Jackson. Des durs à cuire comme Avery Bradley ou le jeune Stanley Johnson. Cet effectif n’est pas le plus alléchant mais il est surprenant. Les Pistons ont déjà envoyé les Warriors, les Wolves, le Thunder ou encore les Celtics au tapis ! Et ils occupent une deuxième place à l’Est assez inattendue.

Russell Westbrook ne rend pas les autres meilleurs

Est-ce vraiment une surprise ? Ca ne l’est évidemment pas pour tous ceux qui militaient en faveur de James Harden ou Kawhi Leonard lors de la dernière course au MVP. Mais ce début de saison démontre – et cela peut donc en étonner certains – que plusieurs anciens coéquipiers de Westbrook s’en sortent bien mieux maintenant qu’ils ne jouent plus dans la même équipe que l’un des plus grands croqueurs de ballons de la ligue. Enes Kanter et même Doug McDermott sont tous les deux plus adroits depuis qu’ils portent les couleurs des Knicks. Ils se sont pleinement imposés dans la rotation à New York alors qu’ils étaient sous-utilisés à OKC. Victor Oladipo a redonné de l’élan à sa carrière et Domantas Sabonis démontre l’étendue de son potentiel avec Indiana. Pendant ce temps, le Thunder de Westbrook, George et Anthony patine…
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Russell Westbrook (Oklahoma City Thunder)

Crédit: Getty Images

Pas si mal que ça ce transfert de Paul George... pour Indiana !

En parlant de Sabonis et Oladipo… les Pacers n’ont finalement pas fait une mauvaise affaire. Loin de là. La franchise a échangé un Paul George mécontent et en fin de contrat pour deux jeunes joueurs qui cartonnent ! Le deal ressemblait pourtant vraiment à une belle arnaque de la part du Thunder cet été. Mais Oladipo (23 points par match) et Sabonis (13 pts et 9 rbds de moyenne et l'une des révélations de ce début de saison) ont prouvé en un mois qu’ils pouvaient être des éléments moteurs du projet de reconstruction à Indiana.

A Portland, ça défend (enfin)

Les Trail Blazers sont plutôt réputés pour leur attaque flamboyante menée par les pistoleros que sont C.J. McCollum et Damian Lillard. D’habitude, leur défense les plombe. Pas cette saison. Si Portland occupe pour l’instant la quatrième place à l’Ouest – une performance surprenante vu la densité de la Conférence – c’est justement parce que les troupes de Terry Stotts défendent dur. Ils encaissent 99 points sur 100 possessions, soit la troisième meilleure marque de la ligue de ce côté du parquet.

Simmons et les Sixers, c’est déjà fort

Nous en avons déjà discuté ici, le "Process" est terminé, place aux résultats ! Eh bien les Sixers sont déjà en avance ! Qu’ils fassent mieux que l’an dernier n’est pas si surprenant. Mais que Philadelphie soit en mesure de jouer les yeux dans les yeux avec toutes les équipes NBA à l’exception de quatre ou cinq, c’est quand même nouveau. Une évolution fulgurante symbolisée par la montée en puissance des deux superstars du futur que sont Joel Embiid et Ben Simmons. En parlant de surprise, c’est fou de voir à quel point l’Australien est déjà au niveau. Il avait bien fait de se comparer aux meilleurs joueurs de la ligue. Car c’est déjà dans cette catégorie qu’il boxe. Le premier choix de la draft 2016 est parti pour réaliser l’une des meilleures saisons de l’Histoire pour un rookie. Il est aussi candidat à une place au All-Star Game. Comme Embiid d’ailleurs.
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Ben Simmons (Philadelphie 76ers) après un dunk surpuissant

Crédit: Getty Images

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