Dubai Gold Cup : Vazirabad sur sa lancée ?

Vazirabad parviendra-t-il samedi à succéder à Brown Panther au palmarès de la Dubai Gold Cup ?
Ce fils de Manduro effectue son tout premier voyage en dehors de nos frontières, et bien que son entraîneur ait annoncé au micro d'Equidia que le pur-sang a été plutôt agité durant le transport, il reste l'une des plus belles chances françaises lors de la Dubai World Cup Night. Vainqueur à la fin du mois d'octobre du groupe 1 Prix Royal-Oak sur l'hippodrome de Saint-Cloud, mais aussi précédemment des groupes 2 et 3 Prix Chaudenay et de Lutèce, le poulain du Prince Aga Khan devra montrer davantage d'endurance ce samedi, la Gold Cup se disputant sur 3200 mètres soit 100 mètres de plus que lors de son dernier parcours.

Face à lui, dix pur-sang venus du monde entier... dont un compagnon du centre d'entraînement des Aigles à Chantilly : Manatee.
Entraîné par André Fabre, ce fils Godolphin à la robe sombre reste sur une deuxième place à l'occasion de sa rentrée dans le Prix Darshaan sur la Polytrack de Chantilly, le pur-sang se faisant surprendre sur la fin par le rush efficace de son compagnon d'entraînement Elliptique qui n'a pas fait le déplacement pour Meydan. L'on retient de Manatee deux succès au niveau groupe 2. En octobre 2014, alors âgé de trois ans, il s'adjugeait le Prix du Conseil de Paris face à Norse King. Il y a dix mois, il confirmait dans le Grand Prix de Chantilly, devançant Prince Gibraltar.

La concurrence étrangère se compose d'un Allemand, de trois Britanniques, d'un Japonais, de deux Sud-Africains, d'un Irlandais et d'un local :

- Paradise, entraînée par Waldemar Hickst, reste sur deux victoires en Allemagne cette année dont une rentrée tonitruante par douze longueurs à Dortmund. La pouliche manque de référence au niveau groupe.

- Suegioo, pensionnaire de Richard Fahey, n'a pas vaincu depuis le mois de mai 2014, et cela se déroulait alors dans une épreuve Handicap. Lui aussi n'a pas effectué sa rentrée, il ne connaît pas Meydan et s'est placé au mieux troisième l'an passé du groupe 2 Doncaster Cup. Point positif : il est infatigable sur la distance.

- Neo Black Dia, pour Yuichi Shikato, reste sur une contre-performance à Tokyo où il franchissait le poteau vingt longueurs derrière le vainqueur du groupe 3 Diamond Stakes. Il a pour lui de s'être placé cinquième à moins de deux longueurs de Gold Ship dans le Tenno Sho Spring 2015. Il n'a jamais vaincu à bon niveau ni au dessus de la distance classique.

- Star Empire, entraîné par Mike de Kock et stationné à Meydan depuis 2011, a couru trois fois cette année, remportant sa rentrée et se plaçant troisième en dernier lieu dans un groupe 3. Spécialiste de la Dubai Gold Cup, il s'y est placé cinquième de Cavalryman en 2013, puis troisième de Certerach et enfin deuxième de Brown Panther l'an dernier.

- Tellina, pour la même écurie, a découvert Meydan cette année en quatre sorties. Sans grande victoire à son actif, il demeure placé à Greyville du groupe 1 Vodacom Durban July au mois de juillet dernier.

- Haafaguinea, de l'écurie Saeed bin Suroor, a découvert Meydan en 2014, y remportant un premier succès en janvier 2015, un autre en février, et y effectuant une rentrée réussie il y a deux mois. Il vient de se placer troisième à quatre longueurs de Postponed dans le Dubai City Of Gold, groupe 2, mais n'a jamais couru au dessus de la distance classique.

- Certerach, pensionnaire de Michael Halford, participe à son troisième meeting à Meydan, et n'est autre que le vainqueur 2014 de cette épreuve, sa dernière victoire à ce jour. Il vient de se placer deuxième du groupe 3 Nad Al Sheba Trophy.

- Big Orange, pour Michael Bell, n'a pas couru depuis sa cinquième place en novembre dans la célèbre Melbourne Cup. Double vainqueur de groupe 2 dans son pays, il découvre Meydan.

- Meadow Creek, pour Doug Watson, s'est placé en France des Prix Exbury et Grand Prix de Vichy sous la tutelle d'AndréFabre. Il a couru trois fois à Meydan cette année, sa dernière tentative lui permettant de découvrir les longues distances : il était quatrième à plus de quatre longueurs du vainqueur, et ce sur "seulement" 2800 mètres.