Royal Ascot : Et un, et deux, et trois bonheurs !
Mis à jour 03/07/2017 à 07:57 GMT+2
Magnifique meeting que fut celui de Royal Ascot cette année encore. Les cracks aux premiers plans, le soleil et la foule au rendez-vous... Voilà que nos Français s'y mettent, et font le show ! Qemah, Le Brivido et Different League firent notre bonheur. Récit !
Il y a quelque chose de mythique à Royal Ascot que l'on ne retrouve pas ailleurs. Sans doute le regard de la Reine, quand la tribune présidentielle de Longchamp ne résonne plus que de présidents fantômes et de figures nobles d'antan. Remporter une épreuve aux premiers jours de l'été sur la pelouse voisine de la capitale londonienne, victoire soumise au jugement éclatant de milliers de têtes pleines d'amour, de coeurs doux de passion, voilà qui apporte, certes au jockey et aux hommes, une fierté évidente, mais surtout au pur-sang lauréat une transcendance palpable, des lettres d'or gravées à jamais.
Le Brivido, Qemah, Different League. Ce cheval a gagné à Ascot ! Lors de la grande semaine, oui ! Le lad flatte l'encolure encore bouillante, essuie les naseaux ponctués de paillettes vertes et de terre arrachées à la Royal pelouse, l'oeil pétillant toujours humide, la voix frappée par quelques encore convulsifs sanglots.
Ce cheval a gagné à Ascot ! Lors de la grande semaine, oui ! L'étalonnier présente, bras tendu, la masse encore peu distincte de cet ami qu'il a servi durant vingt ans, et qui aujourd'hui se repose sous les belles lueurs normandes, les naseaux plongés dans l'infinie verte perlée, l'allure encore vive, les allures sans doute moins assurées quant à elles. Les années ont passé, la fierté reste la même.
Ce cheval a gagné à Ascot ! Lors de la grande semaine, oui ! Discrètement, le coeur cogne un peu plus à l'énonciation de ces propos face à l'assemblée massée autour de l'oeuvre accrochée au salon. Le propriétaire plonge son regard sur les courbes immortalisées au pinceau. Les pigments, les reliefs, la foulée figée sur le souvenir ému. Il suffit d'un coup d'oeil pour tout revivre.
Du peintre à l'éleveur. Du lad au photographe. Du spectateur au naisseur. Du propriétaire à l'ensemble du personnel d'écurie. De l'entraîneur au jockey attitré. J'en oublie certainement, le pur-sang touche tellement. Les histoires ne manqueront pas. Les émotions resteront vives.
En ce début d'été 2017, Le Brivido, Qemah et Different League ont brillamment représenté les matins brumeux français. Soyons fiers !
Le Brivido, Qemah, Different League. Ce cheval a gagné à Ascot ! Lors de la grande semaine, oui ! Le lad flatte l'encolure encore bouillante, essuie les naseaux ponctués de paillettes vertes et de terre arrachées à la Royal pelouse, l'oeil pétillant toujours humide, la voix frappée par quelques encore convulsifs sanglots.
Ce cheval a gagné à Ascot ! Lors de la grande semaine, oui ! L'étalonnier présente, bras tendu, la masse encore peu distincte de cet ami qu'il a servi durant vingt ans, et qui aujourd'hui se repose sous les belles lueurs normandes, les naseaux plongés dans l'infinie verte perlée, l'allure encore vive, les allures sans doute moins assurées quant à elles. Les années ont passé, la fierté reste la même.
Ce cheval a gagné à Ascot ! Lors de la grande semaine, oui ! Discrètement, le coeur cogne un peu plus à l'énonciation de ces propos face à l'assemblée massée autour de l'oeuvre accrochée au salon. Le propriétaire plonge son regard sur les courbes immortalisées au pinceau. Les pigments, les reliefs, la foulée figée sur le souvenir ému. Il suffit d'un coup d'oeil pour tout revivre.
Du peintre à l'éleveur. Du lad au photographe. Du spectateur au naisseur. Du propriétaire à l'ensemble du personnel d'écurie. De l'entraîneur au jockey attitré. J'en oublie certainement, le pur-sang touche tellement. Les histoires ne manqueront pas. Les émotions resteront vives.
En ce début d'été 2017, Le Brivido, Qemah et Different League ont brillamment représenté les matins brumeux français. Soyons fiers !
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