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Boonen: "La plus belle"

ParAFP

Publié 13/04/2009 à 14:15 GMT+2

Vainqueur en costaud sur le vélodrome de son 3e Paris-Roubaix, Tom Boonen considère sa victoire comme "la plus dure" mais aussi "la plus belle". Promettant au passage de chercher à égaler le record de son compatriote Roger de Vlaeminck, le Belge va fêter son succès en mangeant "une frite".

Eurosport

Crédit: Eurosport

TOM BOONEN, peut-on dire que cette troisième victoire est probablement la plus accomplie de vos courses, votre chef d'oeuvre ?
T.B.: C'est vrai. C'était la plus dure des trois. Parce que je chute dans le troisième secteur pavé, et j'ai eu vraiment mal à la jambe et au bras gauche, parce qu'ensuite ça a été très dur dans ma tête, et que je n'étais pas dans un bon jour. Dans le final, j'ai fait trente kilomètres avec une roue arrière voilée, j'ai longtemps hésité à changer de vélo, parce que ce n'était plus le bon moment pour changer. Finalement j'ai changé mais même après ça mes sensations n'étaient toujours pas bonnes. Je pense juste que les autres étaient plus mal que moi.
Finir seul sur le vélodrome, quelle sensation cela fait-il ?
T.B.: C'est différent (sourire). Cette victoire pour moi est la plus belle parce que j'ai battu Pozzato, qui est un grand champion. Gagner devant lui après une course comme celle-là, je crois que c'est une bonne publicité pour le cyclisme. Pour moi, c'est un honneur de gagner Paris-Roubaix trois fois, et évidemment je reviendrai pour essayer de gagner une quatrième fois.
Sur le final, saviez-vous où étaient vos adversaires, avez-vous vu Hushovd chuter ?
T.B.: Juste avant le carrefour de l'Arbre, Hushovd a attaqué. J'ai réagi. On s'est retrouvés à deux, mais j'étais devant lui quand il est tombé, je n'ai pas vu sa chute. Sur la section pavée, on ne peut pas regarder derrière soi. Avec le bruit des spectateurs, je n'entendais pas ma radio. En sortant des pavés, je me suis retourné, j'avais cinq ou dix secondes d'avance sur Pozzato. Je me suis dit: j'y vais, je gagne ou je perds mais je prends seconde après seconde. Ce n'est que sur la fin, sur les cinq derniers kilomètres, que j'ai de nouveau connu les écarts. Quand j'ai entendu que j'avais 24 secondes d'avance, je me suis dit ok, c'est pour moi.
Paris-Roubaix est-elle vraiment une course taillée pour vous?
T.B.: Paris-Roubaix est juste une très longue journée. L'important c'est de ne pas mourir. De survivre, survivre, survivre... en dépensant le moins possible d'énergie.
Aviez-vous une énorme pression au départ pour gagner?
T.B.: "Moins que l'an dernier je pense. L'an dernier, Paris-Roubaix était ma dernière chance de gagner une grande course. Cette année, je réussis une très belle saison depuis le début. Et cette victoire est plutôt une cerise sur le gâteau. Ma saison était divisée en deux parties: la première partie culminait cette semaine. C'est réussi. Maintenant je vais me concentrer sur les grandes courses à étapes à venir. Mon objectif est de ramener une nouvelle fois le maillot vert du Tour de France."
Comment allez-vous fêter cette victoire?
T.B.: Je vais manger une frite! (rires)
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