Pierre Rolland : "Je n'ai pas hésité une seule seconde"

PIERRE ROLLAND : Non, elle ne l'était pas. Nous avions décidé, lors du briefing matinal, d'absolument placer un coureur dans l’échappée du jour. C’est David (Veilleux) qui est finalement parti dans le coup initial. Les circonstances de course ont fait que les échappés ont été repris assez tôt. Pendant l’ascension du Col de la Vizzavona, Ismaël Mottier m’a dit que si on le franchissait en tête, on récupérerait le maillot à pois. Je n'ai pas hésité une seule seconde, j'y suis allé.

P.R. : Nous n’avons pas encore une tactique prédéfinie concernant le maillot. Je ne sais pas encore si on va se battre pour le garder ou non dans l'immédiat. L’étape de demain sera belle mais surtout très compliquée. Tout ce que nous espérons, c'est de pouvoir à nouveau positionner un coureur dans l'échappée et être présent à l'avant.

Votre attaque a un peu surpris. Comment vont les jambes après deux jours de course ?

C'est la circonstance qui m'a amené à attaquer aujourd'hui et à aller chercher le maillot de meilleur grimpeur. Au niveau de la forme tout va bien pour moi. Notre début de Tour de France est plutôt bon. Nous verrons demain soir après la troisième étape où nous en serons. Globalement notre passage en Corse aura une portée positive pour la suite du Tour de France.