Quintana : "L'organisation cherche le spectacle et nous met dans des situations dangereuses"
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Mis à jour 13/07/2016 à 22:00 GMT+2
TOUR DE FRANCE - Colère chez Movistar. Enervés par les conditions météo rencontrées lors de la 11e étape de la Grande Boucle, mercredi, Nairo Quintana et Eusebio Unzué, le manager de l'équipe espagnole, s'en sont pris à l'organisation de la course.
Nairo Quintana (Movistar) - Tour de Catalogne 2016
Crédit: AFP
Nairo Quintana est en colère. Distancé par Chris Froome dans le final de la 11e étape, courue mercredi entre Carcassonne et Montpellier sous un fort vent permanent, le leader de la formation Movistar s'est plaint de l'organisation et des risques pris pendant la course après l'étape.
"Froome a pu prendre quelques secondes, il a profité du moment, a souligné le Colombien devant la presse. Mais je préfère regarder le positif. On n'est pas tombé, c'était très nerveux. Parfois l'organisation ne pense pas à tout, cherche le spectacle et nous met dans des situations dangereuses. On risque sa vie dans des étapes pareilles. On compte encore sur le général. Il reste beaucoup de montagne", a précisé le vainqueur du Giro 2014 qui a perdu douze secondes supplémentaires sur Froome au général dans l'Hérault.
Unzué : "C'était l'étape la plus dure du Tour de France"
Même son de cloche chez Eusebio Unzué. Le manager de la Movistar a également sorti la machette pour critiquer les organisateurs du Tour au micro de la Cadena Cope. "Perdre encore du temps, ce n'était pas ce qu'on voulait. Mais c'est incompréhensible de nous faire traverser des villages avec ce vent défavorable et de faire courir de tels risques, que ce soit aux coureurs ou au public", a-t-il pesté après la fin de la 11e étape.
"Aujourd'hui les coureurs n'ont pas pu manger et ont seulement pris le temps de boire un peu. On les a soumis à un tel stress et à une telle tension pendant toute la journée que cela a transformé cette étape comme étant la plus dure depuis le début du Tour de France", a ensuite soutenu le manager de l'équipe espagnole.
"C'est bien pour le spectacle. Mais pour ceux qui ont un objectif au sein du peloton cela pose un grand problème", a-t-il renchéri. "Je pense que Froome serait totalement d'accord avec moi sur ce sujet, sauf qu'aujourd'hui il a été bénéficiaire. Mais je ne pense pas qu'il soit d'accord avec les risques pris et les possibles chutes qui auraient pu survenir pendant la course (…)"
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