Entretien avec Stéphane Lefebvre

Même si un problème mécanique l’a contraint à l’abandon, il a a fait une bonne impression, tout en construisant son expérience pour le futur. Cette année, il cherchera à remporter le titre WRC2 et pilotera lors de quelques rallyes en WRC pour le compte de Citroën. Sans compter le fait qu’il fera des apparitions en ERC.

Comment cela s’est-il passé avec la Citroën DS3 R5 sur la neige?

«J’ai beaucoup appris de cette expérience, c’est très satisfaisant. Ouvrir la route dans des conditions aussi difficiles était un bon entraînement pour le rallye Monte-Carlo. Je n’ai pas beaucoup d’expérience avec les quatre roues motrices et encore moins sur la neige, donc le Jännerrallye était essentiel pour nous. C’était important de faire le plus de kilomètres possible avec la DS3 R5 en vue du futur.»

Cela va donc vous aider pour le Rallye Monte-Carlo? Il s’agit de votre première épreuve dans le championnat du monde.

«Oui, cela m’a aidé à préparer ce rallye. Nous avons appris à piloter avec très peu d’adhérence et dans les différentes conditions de ce rallye, la neige, la glace et l’obscurité. Nous retrouverons surement tout cela à Monte-Carlo. De plus, tout au long du rallye nous avons peaufiné les réglages de la voiture, et nous pouvons désormais prendre le départ du Monte-Carlo dans les meilleurs conditions.»

On devrait vous retrouver en ERC à Ypres et en Estonie. Quels sont vos objectifs pour ces deux épreuves?

«Concernant notre participation à Ypres, le rallye est près de chez moi et je l’apprécie beaucoup ; c’est une épreuve rapide avec des routes glissantes. L’objectif sera de se battre parmi les premiers et de se refamiliariser avec l’asphalte. Pour ce qui est de l’Estonie, je ne peux pas encore confirmer ma participation. Si c’est le cas, ce sera une bonne préparation au rallye de Finlande.»