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L’antisèche de PSG-OM (3-0) : Un gouffre de niveau… qui ne nous apprend rien de nouveau

Cyril Morin

Mis à jour 01/03/2018 à 08:13 GMT+1

COUPE DE FRANCE - Facile vainqueur de l’OM pour la deuxième fois en trois jours (3-0), le PSG a parfaitement géré son quart de finale et sa préparation en vue du match contre le Real Madrid le 6 mars prochain. Mais la différence de niveau entre les deux équipes empêche toute conclusion. Car finalement, le PSG n’a jamais été mis en danger. Notre antisèche.

Steve Mandanda, dépité face au PSG

Crédit: Getty Images

Le jeu : On s’est ennuyé et Paris a géré

Une première période soporifique. Une deuxième à peine plus animée. Mais une victoire du PSG sans trembler. Encore au-dessus ce mercredi, Paris a joué à sa main. Sans être brillants, un peu brouillon dans l’animation sans sa star Neymar, les hommes d’Unai Emery ont su être efficaces, comme dimanche, et ont bénéficié d’un peu de réussite pour faire le reste. Marseille a longtemps tenu le choc mais n’a pas réussi à convertir ses rares situations en contre. La différence entre les deux équipes ce soir. Comme un air de déjà-vu.

Les joueurs : Verratti a pris les clés du camion, Di Maria a continué sur sa lancée

Sans Neymar, il fallait un créateur côté parisien. Un patron du jeu en somme. Sans surprise, c’est Marco Verratti, de retour dans le onze, qui a endossé le costume. Sa vision de jeu et ses décalages ont régalé le Parc. Auteur d’un doublé, Angel Di Maria a continué son année 2018 en fanfare (12 buts et 9 passes en 13 matches). Derrière, Thiago Silva a encore été solide. Tout l’inverse d’un Aymen Abdennour complètement dépassé. Florian Thauvin a encore eu du mal tandis que Clinton Njie a beaucoup manqué. Seul Luiz Gustavo a surnagé avant de sortir.
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Marco Verratti et Clinton Njie

Crédit: Getty Images

Le facteur X : Les contres marseillais

En soit, le gouffre de niveau entre les deux équipes était connu et la tactique de Rudi Garcia, à savoir évoluer en contre, était logique. Mais pour qu’elle fonctionne, il aurait fallu que les contres marseillais soient mieux menés. Avec un Sanson magnifique pour lancer les offensives, l’OM avait un quarterback parfait. Mais Thauvin, Ocampos et surtout Njie ont accumulé les mauvais choix. Et, forcément, contre le PSG, ça ne passe pas.

La stat : 21

Comme le nombre de buts dans lesquels Angel Di Maria est impliqué en 2018. Comment on dit "saisir sa chance" en Argentin ?

Le tweet troll

La décla : Unai Emery (entraîneur du PSG)

Touché en première période, Kylian Mbappé est sorti grimaçant à la mi-temps, remplacé par Javier Pastore.
Kylian Mbappé a un coup à la cheville. Il a demandé de ne pas jouer la 2e mi-temps. J'espère que ce n'est pas très important.

La question : Sans Neymar, Paris est-il prêt pour Madrid ?

C’était tout l’enjeu de cette double confrontation : se tester face à une équipe solide, qui viendrait avec des arguments et de l’envie. Et surtout apprendre à vivre sans Neymar. Mais l’écart entre les deux équipes était trop important. Dimanche dernier et ce mercredi. Beaucoup trop pour juger avec sérénité la performance du PSG et surtout savoir si cette équipe, sans son maître à jouer, était prête pour LE rendez-vous de sa saison.
L’ADN de ce PSG 2017-2018 penchait sévèrement à gauche avec sa star. Ce mercredi, il est revenu avec ses fondamentaux à savoir un duo Motta-Verratti à l’origine de tous les mouvements. La vitesse de Kylian Mbappé, la finesse d’Angel Di Maria et la finition d’Edinson Cavani pourraient suffire face au Real. Reste que dans ces deux "Classiques", Paris n’a jamais été mis en danger. C’est bien le plus dommageable pour les Parisiens. Car, finalement, ils ne sont pas plus avancés.
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Aymen Abdennour et Edinson Cavani

Crédit: Getty Images

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