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Deschamps savoure

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 15/04/2012 à 12:03 GMT+2

Didier Deschamps affichait un sourire teinté de revanche après la victoire de l'OM en finale de la Coupe de la Ligue. Pour l'entraîneur marseillais, ce titre n'efface pas "la mauvaise saison" de son équipe. Mais il le savoure à sa juste valeur.

Didier Deschamps Lyon Marseille 14/04/12

Crédit: AFP

Cette victoire, votre équipe est allée la chercher avec ses tripes. Finalement, des trois Coupes de la Ligue gagnées depuis trois ans, c'est peut-être celle-là la plus belle...
Didier DESCHAMPS : Tous les titres sont beaux. C'est difficile d'en gagner. Ce soir, c'est le sixième en trois ans. Ça fait quand même une moyenne de deux par saison. Il y a de quoi être fier. Le mérite en revient avant tout aux joueurs. Evidemment, ça ne changera rien à l'analyse de notre saison. Mais ce titre, personne ne pourra me l'enlever. Même mes pires ennemis.
Vos pires ennemis ? De qui parlez-vous ?
D.D. : Je ne vais pas rentrer là-dedans.  C'est une formule de la langue française. Je l'ai mise au pluriel, parce que d'habitude, on l'utilise au singulier. Et si je la mets au singulier, vous allez tout de suite interpréter et penser à une seule personne.
Comment expliquez-vous que votre équipe ait pu montrer un visage si différent de ces douze derniers matches ?
D.D. : Parce qu'on est des phénomènes ! Mes joueurs sont capables de tout.
On imagine que la mise au vert leur a fait du bien...
D.D. : On était dans un contexte très favorable. Les gens ont été adorables avec nous. C'était important que les joueurs se sentent aimés par des gens qui les soutiennent, qui ont envie de les voir gagner. La première chose que je leur ai dit jeudi matin, en arrivant à l'hôtel, c'est d'être positif. Être positif, c'est communicatif. La tristesse et la peine se communiquent. La joie aussi. Les joueurs ont fait ce qu'il fallait. Encore une fois, le grand mérite leur revient.
Vous attendiez-vous à un tel attentisme des Lyonnais ?
D.D. : Je m'y attendais. C'est une équipe habituée à défendre assez bas, avec deux lignes de quatre. C'était compliqué de trouver des solutions. Le danger avec ce genre d'équipe, c'est qu'elle est aussi capable de repartir très vite vers l'avant. C'est pour cette raison que quand nous étions en position offensive, il était très important de verrouiller des joueurs comme Gomis et Lisandro. Ces deux-là sont souvent joignables dès la récupération du ballon. On a toujours gardé un certain équilibre. C'est ce qui nous a permis de l'emporter.
Samedi soir, vous avez remporté votre quatrième Coupe de la Ligue. Ça représente quoi pour vous ?
D.D. : Quatre titres. J'entraîne pour ça. Je prends du plaisir à travers la victoire. A la fin, quand on fait un bilan, ça reste écrit au marqueur indélébile. On ne peut pas l'effacer.
Depuis votre arrivée à l'OM, le club a remporté six titres. Quel est votre secret ?
D.D. : C'est facile de vouloir s'approprier le succès. Je le répète, le plus grand mérite revient aux joueurs. Je suis fier d'avoir gommé dix-sept ans d'anomalie la première saison. Là, on fait une mauvaise saison. C'est la réalité. Mais quand même, on a gagné deux titres, et on s'est hissé en quarts de finale de la Champions League. Faut pas l'oublier non plus : ça faisait plus de vingt ans que Marseille n'y était pas arrivé. Maintenant, ils ont gagné avec moi. Avant moi, d'autres entraîneurs ont fait du bon boulot. Eux aussi ils ont gagné. Et d'autres gagneront après moi.
C'était votre dernier titre avec l'OM ?
D.D. : Laissez-moi profiter de ce petit moment de bonheur. Il se faisait tellement rare ces derniers temps. La saison se termine le 21 mai. D'ici là, je ne parlerai pas de mon avenir. Je vais savourer avec les gens qui me sont proches, qui ont souffert avec mois.
La saison de l'OM est-elle déjà terminée ?
D.D. : A l'heure du bilan, les chiffres et les titres resteront. Aujourd'hui, ce n'est pas que la saison est finie. Mais on ne peut rien gagner. Il reste quand même deux choses importantes à mes yeux : 1. Conserver le respect ; 2. Garder la fierté. Pour moi, ce sont deux valeurs très importantes dans la vie. Je fais confiance à mon groupe pour qu'on finisse au mieux ce Championnat.
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