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Rennes, la Coupe à la grimace

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 15/04/2013 à 13:28 GMT+2

A une semaine de la finale de la Coupe de la Ligue face à Saint-Etienne, Rennes a enchainé un huitième match sans victoire en s’inclinant à Evian (4-2), ce samedi. Alors démobilisés ou vraiment dépassés les Bretons ?

Kana-Biyik Rennes Evian

Crédit: AFP

Ils voulaient se rassurer avant la finale de la Coupe de la Ligue la semaine prochaine face à Saint-Etienne. Raté ! Les Rennais ont enchainé une quatrième défaite face à Evian (4-2), ce samedi lors de la 32e journée de L1. Pire, les Bretons viennent de signer un huitième match sans victoire. De quoi inquiéter avant le rendez-vous au Stade de France coché dans tous les agendas rennais depuis la qualification aux dépens de Montpellier en janvier dernier. Même s’ils s’en défendent, l’attention des joueurs de Frédéric Antonetti est en partie tournée vers ce choc.
"On est tombé sur une belle équipe qui a été très combative, a déclaré Jean-Armel Kana-Kiyik sur BeIN Sport. Malheureusement, même si on avait de l’envie, ils en ont montré plus que nous." Et cela s’est vu ce samedi sur la pelouse du Parc des Sports d’Annecy où les Rouge et Noir ont été complètement dépassés. Le premier but de Jean-Armel Kana-Biyik contre-son-camp après… deux minutes de jeu en est la preuve criante. Sans parler de la troisième réalisation de l’ETG, fruit d’une incroyable série de bourdes de la défense rennaise apathique tout au long du match (à l’instar d’Ilunga complètement perdu) et en proie à de sérieux problèmes de communication. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si Benoît Costil n’a pas réussi à garder son but inviolé lors des huit dernières rencontres.
De quoi donner des sueurs froides à Frédéric Antonetti qui, s’il enregistrera le retour de suspension de Chris Mavinga, pourrait devoir se passer des services de Kévin Théophile-Catherine (pied) et Romain Danzé (cuisse), tous les deux forfaits ce samedi. Avec son plus faible total de points (42) après 32 journées, Rennes est depuis longtemps largué dans la course à l’Europe. Précisément depuis la blessure de Romain Alessandrini (rupture du ligament croisé antérieur du genou droit) face à Lille le 15 février dernier. Pour chasser ces démons, Frédéric Antonetti avait décidé d’aligner une équipe susceptible de débuter en finale la semaine prochaine avec le retour de Mevlut Erding en pointe. Mais hormis un Julien Féret (1 but, 1 passe décisive) de nouveau au-dessus du lot, tous ont sombré. A ce rythme, le premier titre visé par le club depuis la Coupe de France en 1971, pourrait attendre encore un peu.
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