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Pourquoi le but du PSG aurait dû être refusé pour une position de hors-jeu de Layvin Kurzawa

Ilyes Ramdani

Mis à jour 24/04/2016 à 00:42 GMT+2

COUPE DE LA LIGUE - L'ouverture du score du PSG face à Lille a été entachée d'une position de hors-jeu de Layvin Kurzawa. L'arbitre de la finale a toutefois jugé que le Parisien ne faisait pas action de jeu. A-t-il eu tort ? Elements de réponse, réglements à l'appui.

Pastore PSG-Lille Coupe de la Ligue

Crédit: Panoramic

L’ouverture du score parisienne, samedi lors de la Coupe de la Ligue, fait (déjà) débat. Layvin Kurzawa aurait pu être signalé en position de hors-jeu, comme le réclamaient les Lillois, sur le but de Javier Pastore (40e).

1. Kurzawa était hors-jeu

Sur un corner renvoyé par la défense parisienne, l’Argentin a repris le ballon de volée du droit et trouvé les filets de Vincent Enyeama. Seul problème : Layvin Kurzawa était en position de hors-jeu, puisqu’il était derrière le gardien lillois, qui faisait alors office d’avant-dernier défenseur. Ici, c’est la loi 11 du football qui fait foi.
Un joueur se trouve en position de hors-jeu s'il est hors de sa moitié de terrain et que n'importe quelle partie de sa tête, de son corps ou de ses jambes est plus près de la ligne de but adverse que le ballon et l’avant-dernier adversaire (y compris le gardien).

2. Il faisait action de jeu

Dans un extrait sonore diffusé par France 2 à la mi-temps, on entend l’arbitre hésiter après le but puis expliquer à un Lillois : "Non, non, il n’interfère pas." Comprendre : pour lui, il s’agit ici d’un hors-jeu passif. Comme l’expliquent les lois du jeu, "être en position de hors-jeu n’est pas une infraction en soi. La position de hors-jeu d’un joueur ne doit être sanctionnée que si le joueur prend, de l’avis de l’arbitre, une part active au jeu."
Et le règlement d’expliquer ce que peut signifier prendre "une part active au jeu" :
  • intervenir dans le jeu
  • influencer un adversaire
  • tirer un avantage de cette position
Tout de suite après le but, Ruddy Buquet demande à Tony Chapron, son assistant placé sur la ligne du but : "Il touche (le ballon) ?". Celui-ci lui répond que non et l’arbitre confirme le but. Mais ne pas avoir touché le ballon n’innocente Kurzawa que du premier critère. En l’occurrence, c’est le deuxième critère qu’il fallait retenir car, comme l’explique la FIFA, influencer un adversaire signifie :
  • Empêcher un adversaire d’être en mesure de jouer le ballon. Par exemple, en entravant clairement la vision du jeu ou les mouvements d’un gardien de but.
  • Etre sur la trajectoire d’un tir, faire un geste ou un mouvement qui distrait un adversaire.
Soit, au mot près, la situation dans laquelle s’est trouvée Kurzawa. Qui aurait pu (dû ?) être signalé hors-jeu sur l’ouverture du score parisienne. A titre de comparaison, plus tôt dans la journée, l'Olympique Lyonnais s'est vu refuser un but en tous points comparable à celui du PSG, face à Toulouse (2-3). Une demi-volée de Ghezzal avait trompé le portier du TFC mais l'arbitre avait refusé le but pour une position de hors-jeu d'Umtiti.
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