Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Coupe du monde U20 – demi-finale : France – Ghana, tout sauf un remake

Eurosport
ParEurosport

Publié 09/07/2013 à 19:06 GMT+2

En demi-finale, la France retrouve le Ghana qu'elle avait battu lors de son entrée en lice (3-1). Depuis, les deux équipes ont bien changé. Surtout les Bleuets. Voilà pourquoi.

France, Ghana, U20 World Cup 2013

Crédit: AA

LES BLEUETS SONT REDESCENDUS SUR TERRE
La France est arrivée en Turquie avec un statut de favorite qu’elle ne pensait sans doute pas aussi lourd à porter. Avec une ossature composée de Paul Pogba, Geoffrey Kondogbia ou encore Lucas Digne, les Bleuets nourrissaient légitimement l’ambition d’être champions du monde. Les Français avaient oublié rapidement qu’ils n’étaient pas seuls et qu’à la différence d’autres favoris, les Bleuets n’ont jamais remporté la compétition depuis sa création en 1977. Le premier match face au Ghana a ressemblé à un trompe-l’œil (3-1). A la limite de la suffisance après la rencontre, Geoffrey Kondogbia glissait à la presse : "Je n'ai pas vu de gros défauts dans cette équipe de France (…) On a l'ambition d'aller jusqu'au bout. On a l'équipe pour." Les deux matches qui ont suivi, face aux Etats-Unis (1-1) puis à l’Espagne (1-2), ont révélé les failles des joueurs de Mankowski. A l’arrivée, ces deux coups d’arrêt ont été salvateurs.
LE MEA-CULPA TACTIQUE
Lors des premiers matches de poule, le milieu de terrain de l’équipe de France était composé de Geoffrey Kondogbia devant la défense, Jordan Veretout et Paul Pogba en créateurs chargés d’alimenter Yaya Sanogo. Dans cette configuration, les Bleuets ont sombré tactiquement et se sont arc-boutés dans des tentatives désespérées et individualistes. Le match face à la Turquie a révélé la solidité nouvelle des Bleuets (4-1). En plaçant Kondogbia aux côtés de Pogba, Pierre Mankowski a rééquilibré son milieu de terrain. Les deux joueurs ont permuté avec Jordan Veretout pour perforer la défense turque. Kondogbia a même délivré une passe décisive pour Sanogo. Les Bleuets venaient de trouver leur équilibre. Et en quarts, ils ont marché sur l’Ouzbékistan (4-0).
MANKOWSKI TROUVE LES MOTS
Pierre Mankowski n’a pas aimé les contre-performances de son groupe et a su trouver les mots pour remettre la machine en marche. En deux temps. ”Il y a beaucoup de déception, déclarait le sélectionneur des Bleuets suite au match nul face aux États-Unis (1-1). Cela a été un non-match de notre part. On a sombré dans l'individualisme au lieu de jouer notre jeu collectif.” Ces déclarations n’ont pas immédiatement trouvé écho auprès de ses joueurs. Mankowski a alors décidé d’en remettre une couche après le premier tour et la défaite face à l’Espagne: ”En première période, on s'est pénalisé nous-mêmes en perdant des ballons idiots qu'on a payés cash, On aurait pu faire mieux, enrageait-il. C'est moyen par rapport à ce qu'on faisait lors des matches de préparation. On ne se libère pas assez. J'espère que ça va changer l'état d'esprit des joueurs. J'ai l'impression que les joueurs ont peur de perdre.”
LE GHANA AUSSI A BIEN CHANGÉ
Après deux défaites inaugurales face à la France (3-1) et l’Espagne (1-0), les Ghanéens se sont repris. Notamment en huitièmes de finale. En l’espace de quinze minutes, ils ont renversé le Portugal en inscrivant deux buts pour s’ouvrir le chemin des quarts face au Chili. Menés deux fois au score face aux Sud-américains, les Black Satellites ont inscrit le but de la victoire au bout de la prolongation (120e+1). Après deux exploits significatifs, les Ghanéens sont donc en confiance. Ils ont retrouvé un standing digne de leur passé. Place forte du football chez les jeunes, le Ghana a remporté le titre mondial en 2009 après avoir disputé une finale en 2001. Méfiance.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité