Championnat du monde des clubs : Le Grêmio se qualifie pour la finale en éliminant Pachuca (1-0)

La décision s'est longtemps faite attendre. Les quatre-vingt-dix minutes du temps réglementaire n'ont pas été suffisantes pour désigner le premier finaliste de ce Mondial des clubs, disputé aux Emirats arabes unis. Finalement, le Grêmio a pris le dessus sur Pachuca dans la prolongation grâce à un but d'Everton (95e) ô combien important pour le club brésilien. Les Mexicains n'ont pas démérité mais ils ont été trop peu entreprenants pour espérer s'imposer.

Ils disputeront le match pour la troisième place, samedi (15h) contre le perdant de l'autre demi-finale, qui aura lieu ce mercredi, entre Al-Jazira et le Real Madrid, grandissime favori de la compétition.

Entre le vainqueur de la dernière Copa Libertadores (le Grêmio) et celui de la Ligue des champions de la zone Concacaf (Pachuca), le spectacle n'a pas été rendez-vous. Loin de là. Cette rencontre a été marquée par l'accumulation des fautes de part et d'autre - quarante-huit ont été commises au total - et surtout un déchet technique rédhibitoire pour développer des attaques. Même si dans les intentions offensives, ce sont les Brésiliens qui se sont montrés les plus dangereux. Mais par manque de précision ou maladresse, les partenaires de Lucas Barrios, l'ancien attaquant de Dortmund et de Montpellier, n'ont pas trouvé l'ouverture (17e, 41e, 55e, 60e, 75e).

Dans les rangs mexicains, où on a retrouvé la trace de Keisuke Honda (ex-CSKA Moscou, AC Milan), si Jonathan Urretavizcaya tirait un peu son épingle du jeu par ses déplacements, c'est bien le rugueux Jorge Hernandez qui détonnait en distribuant les coups. Pachuca s'est peu porté aux avant-postes, a réussi à cadrer seulement un tir dans cette partie et a payé ses efforts défensifs dans la prolongation. Sur une touche rapidement jouée, Everton Soares a cadré le premier tir du Grêmio sur sa dix-huitième tentative en nettoyant la lucarne (1-0, 95e).

Le quatrième changement désormais autorisé en prolongation n'a rien changé à l'usure physique des "Tuzos". D'autant qu'ils ont terminé à dix avec l'expulsion de Victor Guzman (110e), consécutif à deux cartons jaunes. Le club auriverde - qui a vu passer Ronaldinho dans ses rangs – a désormais trois jours devant lui pour optimiser sa récupération physique après cent-vingt minutes de jeu dans les jambes. Avant de probablement affronter le Real Madrid en finale, qui aura un jour de repos en moins. Mais le double champion d'Europe devrait expédier les affaires courantes contre Al-Jazira et s'éviter ainsi une prolongation.