"On peut aller au bout"

S.B. : Dur à dire. Nous avions plus d'expérience. Pas collectivement, car nous étions une jeune nation. Mais individuellement, avec des joueurs habitués à disputer la Ligue des Champions, à la gagner parfois. Nous étions plus vieux. Mais pour ce qui est du talent et de l'état d'esprit, les deux équipes sont similaires. Nous avons faim de victoire. Cela dit, s'il est vrai que l'équipe est jeune, elle n'a pas dénuée d'expérience. Elle est équilibrée. Nous avons cinq ou six joueurs qui en sont à leur troisième tournoi. Simic, c'est son cinquième. Pour certains garçons, ce sera le premier mais je ne pense pas que cela les tétanisera.

S.B. : Elle est évidemment un handicap. On la ressent à l'entraînement, en match. Il est l'un des meilleurs attaquants du monde. Arsenal a payé cher son absence. Mais cela ne change rien à notre objectif. Nous avons une équipe et des joueurs capables de compenser, sinon individuellement du moins collectivement.

S.B. : Nous pouvons aller loin. Mais nous ne pensons pas encore au deuxième match. Nous pensons à l'Autriche. Ce sera notre approche: match après match. Cette rencontre sera importante pour la confiance, surtout pour des gens comme les Croates, sujets à facilement verser dans l'euphorie ou sombrer dans la dépression. Mais ce résultat ne sera pas décisif.

S.B. : Dans le football, on ne peut jamais dire jamais. Mais j'ai montré mon engagement (ndlr: en prolongeant son contrat). J'ai reçu des offres. Mais ma décision a été de rester encore deux ans. Je ne sais pas ce qui pourrait me faire changer d'avis.

S.B. : Nous en sommes heureux. J'y vois plusieurs raisons. C'est un beau maillot; la Croatie n'est pas loin; beaucoup de Croates vivent ici et en Allemagne; nos supporters nous suivent partout. Ils nourrissent notre force. Et nos espoirs.