Et si le sauveur de la Belgique s’appelait Batshuayi ?

Marc Wilmots cherche la bonne formule. Et des hommes providentiels pour permettre à la Belgique de rebondir. Après sa défaite initiale contre l'Italie (2-0) lundi à Lyon, le sélectionneur belge compte apporter quelques modifications à son onze de départ. Kevin De Bruyne, décevant face aux Italiens et visiblement émoussé par sa saison, pourrait ainsi laisser sa place dans le onze à Dries Mertens ou Yannick Carrasco. Mais en pointe aussi, il pourrait y avoir du changement. Et Michy Batshuayi postule.

Romelu Lukaku a déjoué contre l'Italie. Le buteur d'Everton n'a pas pesé. Et a raté les rares occasions que lui ont été offertes par Eden Hazard et De Bruyne. Son crédit a baissé. En milieu de semaine, Marc Wilmots a eu du mal à cacher sa déception. "Je veux plus de pression sur les défenses adverses. J'ai notamment vu l'attaquant roumain face à la France. Il travaille dur pour l'équipe : c'est important", a reconnu le technicien belge avant de lancer : "certains autres attaquants travaillent très bien à l'entraînement et recevront peut-être leur chance".

Michy Batshuayi a entendu le message. Et comme par hasard, l'attaquant marseillais s'est montré offensif devant les micros cette semaine. "J’espère jouer", a-t-il lancé au quotidien belge la Dernière Heure. "Oui, je suis prêt", a-t-il ajouté. Lundi pour le premier match des Belges dans cet Euro, Michy n'est pourtant même pas rentré en jeu. C'est Divock Origi qui a eu sa chance. Un choix qui a étonné. Même Batshuayi. "Oui, j’ai été un peu surpris, a avoué le jeune buteur de 22 ans. Le coach devait penser que c’était plus intéressant de le mettre lui. Christian (Benteke) et moi n’avions rien à dire à ce sujet."

Pour ce deuxième match, le Marseillais, qui n'a pas pourtant vraiment marqué des points en préparation, semble tenir la corde. Si l'occasion se présente, il ne devra pas se manquer. Il connait ses missions : réussir à peser sur la défense irlandaise qui s'annonce rugueuse, se montrer efficace dans les petites espaces, être le premier au pressing et, bien sûr, marquer. Tout cela, il sait le faire et l'a démontré régulièrement cette saison avec Marseille, où il a conclu l’exercice avec 17 buts au compteur en L1. A lui de se muer en sauveur des Diables si Wilmots choisit de l'aligner.